18 SEPTEMBRE — Ordre du jour n°4 du général Dupré la Tour

 — Modi­fiée le 25 juillet 2024 à 08 h 52 

#BrigadeInside — Le 18 septembre, date de commémoration de la création du corps de sapeurs-pompiers de Paris, le général Dupré la Tour a enregistré cette vidéo pour son quatrième ordre du jour.

Ordre du jour n°4

Offi­ciers, sous-offi­ciers, capo­raux et sapeurs, 

La Bri­gade com­mé­more aujourd’hui la créa­tion du bataillon de sapeurs-pom­piers de Paris, par l’Empereur Napo­léon Ier, le 18 sep­tembre 1811 qui confie alors la mis­sion de lutte contre les incen­dies dans la capi­tale à une uni­té mili­taire pla­cée sous les ordres du pré­fet de Police.

  • Ces 211 années sont d’abord syno­nymes d’adaptations. En effet, il a fal­lu énor­mé­ment d’agilité d’esprit à nos anciens pour rem­plir au mieux la mis­sion face aux déve­lop­pe­ments urbains, aux nou­veaux risques, aux muta­tions sociales, aux évo­lu­tions tech­no­lo­giques ! L’intelligence alerte de géné­ra­tions de sapeurs-pom­piers de Paris a per­mis ce mou­ve­ment de fond du Bataillon, puis du Régi­ment et, enfin, de la Bri­gade pour être tou­jours prêts à rele­ver les mul­tiples défis qui émergent d’une ville capi­tale à l’histoire mouvementée.

Mais ces mille chan­ge­ments qui ont per­mis aux sapeurs-pom­piers de Paris de rem­plir leur belle mis­sion de secours, ne seraient rien sans l’admirable constance qui a pré­va­lu depuis plus de deux siècles. Constance dans l’engagement altruiste, constance dans la fidé­li­té aux ver­tus héroïques des anciens, constance dans le res­pect scru­pu­leux des régle­ments mili­taires, et sur­tout constance dans l’esprit de corps, qui soude, unit et façonne. La Bri­gade sans cesse change mais tou­jours demeure. Elle lie à Paris et sa ban­lieue les géné­ra­tions de « ser­vi­teurs dévoués, si fiers, ces sapeurs-pom­piers » dont nous célé­brons l’anniversaire aujourd’hui.

  • Célé­brer le 18 sep­tembre, c’est pré­ci­sé­ment se rap­pe­ler avec gra­ti­tude cette déci­sion ori­gi­nelle et pré­cieuse de l’Empereur Napo­léon Ier

Célé­brer le 18 sep­tembre, c’est aus­si s’arrêter quelques ins­tants pour contem­pler avec res­pect cette his­toire grave et héroïque, ces nom­breuses ajus­te­ments qui pro­duisent l’excellence et cette per­ma­nence du dévoue­ment qui fonde l’honneur.

Célé­brer le 18 sep­tembre, c’est ensuite ravi­ver tri­ple­ment le sou­ve­nir de nos anciens dis­pa­rus et leurs familles : lors de la veillée au dra­peau, au cours de la célé­bra­tion reli­gieuse puis à l’Arc de triomphe.

Célé­brer le 18 sep­tembre, c’est éga­le­ment hono­rer nos vivants méri­tants et nos glo­rieux morts pen­dant la prise d’armes dans la cour des Invalides.

Célé­brer le 18 sep­tembre, c’est enfin vivre de beaux moments de cohé­sion et d’amitié, au sein des dif­fé­rents grou­pe­ments, d’actifs et d’anciens.

Mais cette fête des sapeurs-pom­piers de Paris doit aus­si nous tour­ner réso­lu­ment vers l’avenir. Elle doit nous inci­ter, ensemble, à renou­ve­ler notre enga­ge­ment. Enga­ge­ment à ser­vir, enga­ge­ment à culti­ver l’audace et le cou­rage, à entre­te­nir nos intel­li­gences et nos cœurs, à tra­vailler sans relâche et à viser l’unité du Corps. Tous ces enga­ge­ments consti­tuent une grande exi­gence mais c’est cette exi­gence qui nous per­met­tra de rele­ver les nom­breux défis de demain.

Chers sapeurs-pom­piers de Paris, bon 18 sep­tembre !Le Géné­ral com­man­dant la Brigade

Revivez toute la cérémonie aux Invalides


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