ADOSSPP — Des administrateurs bénévoles pour vous soutenir toute l’année !

 — Modi­fiée le 7 octobre 2024 à 02 h 22 

Associatif — L’assemblée générale des œuvres sociales des pompiers de Paris s’est déroulée le 21 mai 2024. Lors de ce temps fort annuel, des administrateurs ont été (ré)élus pour compléter le conseil
d’administration de l’association, composé de 24 membres bénévoles.
Nous sommes ravis de vous présenter trois de ces administrateurs, aux profils différents mais avec la
même volonté d’agir, à travers leurs fonctions à l’ADOSSPP, au profit de la communauté des
pompiers de Paris.

Marc Rocher

Marc, depuis com­bien de temps êtes-vous admi­nis­tra­teur de l’ADOSSPP ?

Enga­gé en qua­li­té d’administrateur depuis 2020 pour 4 ans, je viens d’être réélu à l’assemblée géné­rale 2024 pour un deuxième man­dat de même durée. Je remer­cie au pas­sage l’ensemble des adhé­rents pour cette confiance accor­dée. Je me suis prin­ci­pa­le­ment inves­ti au sein de la com­mis­sion de l’action sociale (CAS) mais j’ai aus­si œuvré sur d’autres actions ponc­tuelles comme la révi­sion du règle­ment inté­rieur de l’association, l’étude de la ges­tion d’un bud­get fami­lial trans­mis aux assis­tantes sociales ou la par­ti­ci­pa­tion à un brains­tor­ming concer­nant le plan stra­té­gique 2024 – 2029 en cours de construction.

Qu’est-ce qui vous a pous­sé à vous enga­ger au sein de l’association

Quand, pen­dant 39 ans d’ac­ti­vi­tés au sein de la BSPP, vous par­ti­ci­pez chaque année à la cam­pagne d’offrande des calen­driers mais paral­lè­le­ment aux mul­tiples évè­ne­ments orga­ni­sés par l’ADOSSPP et que vous séjour­nez ou orga­ni­sez des acti­vi­tés dans ses centres fami­liaux, il est asso­cia­ti­ve­ment impor­tant de se dire qu’il est peut-être temps d’apporter sa contri­bu­tion béné­vole à l’association. Aujourd’hui retrai­té, le temps joue en ma faveur pour me pen­cher sur l’associatif. C’est donc tout natu­rel­le­ment que mon pre­mier enga­ge­ment pour une asso­cia­tion s’est tour­né au pro­fit de l’ADOSSPP. En tant qu’ancien de la Bri­gade, cela me per­met de res­ter au sein de la com­mu­nau­té des pom­piers de Paris. La BSPP, uni­té mili­taire, crée un lien extrê­me­ment fort qui reste ancré en nous bien après le départ à la retraite. L’ADOSSPP, du fait de son enga­ge­ment et ses nom­breuses mani­fes­ta­tions, me per­met tout natu­rel­le­ment de gar­der le contact avec les actifs. Inves­tir de mon temps pour l’association est pour moi une façon de remer­cier la BSPP qui m’a fait gran­dir avec des valeurs d’aide à la per­sonne que l’on retrouve dans l’association. Enfin, la posi­tion d’administrateur me per­met de par­ti­ci­per au déve­lop­pe­ment de l’ADOSSPP, tant dans le social que dans les loi­sirs. La socié­té évo­lue vite et cette der­nière doit évo­luer avec elle.
Ain­si, au cœur des sujets du quo­ti­dien, j’œuvre pour des pro­jets nou­veaux comme le plan stra­té­gique 2024 – 2029 en cours d’élaboration, pour l’amélioration des pres­ta­tions sociales ou pour l’organisation d’activités dédiées à nos orphe­lins et han­di­ca­pés comme le week-end « Ren­con­trons-
nous” qui reçoit chaque année un grand suc­cès. Je par­ti­cipe à l’élaboration du bud­get, ce qui me donne une vision de ce qui est pos­sible de faire. Et cela tou­jours au béné­fice de nos adhérents.

Quelles sont vos fonc­tions actuel­le­ment au sein du conseil d’administration ?

Mon enga­ge­ment au sein de la com­mis­sion de l’action sociale de l’ADOSSPP a été mon pre­mier choix dès 2020. Mes fonc­tions de chef de centre et d’adjudant de com­pa­gnie m’ont ame­né à tra­vailler pour le bien être du sapeur-pom­pier en essayant d’apporter chaque jour des solu­tions à leurs pro­blèmes de la vie cou­rante (bles­sure, mala­die, divorce, dette finan­cière, etc.) avec pour seul sou­ci, une meilleure effi­ca­ci­té opé­ra­tion­nelle pos­sible. Un pom­pier bien dans ses bottes et dans sa tête sera d’une effi­ca­ci­té redou­table sur inter­ven­tion et évi­te­ra le risque d’être décon­cen­tré. Je conti­nue donc aujourd’hui, par l’intermédiaire de cette com­mis­sion, à me pen­cher sur les dif­fi­cul­tés de cha­cun, actifs et anciens, pour essayer d’apporter l’aide néces­saire à leur besoin. Le tra­vail remar­quable des assis­tantes sociales per­met de nous pen­cher sur des dos­siers ano­nymes char­gés de dif­fi­cul­té dont les aides exté­rieures à l’ADOSSPP ne sont pas suf­fi­santes. La CAS vient en appui pour trou­ver des solu­tions com­plé­men­taires d’aides finan­cières et/​ou maté­rielles et per­met ain­si la remon­tée pro­gres­sive de la famille en dif­fi­cul­té vers un hori­zon enso­leillé et plus stable. C’est cette géné­ro­si­té asso­cia­tive qui m’apporte cette satis­fac­tion : grâce à mon petit enga­ge­ment j’aide des familles à retrou­ver le sou­rire et le retour à une vie stable en effa­çant leur sombre pas­sé. Et je dirai à tous ceux qui me lisent : n’attendez pas pour appor­ter béné­vo­le­ment de votre temps à l’ADOSSPP ne serait-ce qu’en vous sou­ciant du bon moral de vos cama­rades et en conseillant aux plus fra­giles de se rap­pro­cher des assis­tantes sociales puis de l’ADOSSPP qui pour­ront appor­ter leur sou­tien. Inter­ve­nir au plus tôt per­met d’éviter des drames.


Si vous ne deviez rete­nir qu’une action majeure de l’année écou­lée, qu’elle serait-elle ? 

Beau­coup d’actions ont été menées durant l’année écou­lée et il est dif­fi­cile de les clas­ser. Tou­te­fois, pour vous répondre, je cite­rai le week-end “Ren­con­trons-nous” qui fut excep­tion­nel­le­ment riche d’émotions. Leur sou­rire et leur joie vous donnent le sen­ti­ment que votre enga­ge­ment au sein de l’ADOSSPP n’est pas vain.


Un mot pour les anciens de la BSPP qui ne sont plus adhé­rents à l’ADOSSPP ?

J’ai eu la chance de par­ti­ci­per à la révi­sion du règle­ment inté­rieur de l’ADOSSPP. Cela a per­mis de modi­fier cer­tains articles du texte au pro­fit des anciens dont un qui leur per­met aujourd’hui de renouer avec l’association en qua­li­té d’adhérent sous la condi­tion unique d’avoir ser­vi à la BSPP au moins un an. Aupa­ra­vant, il fal­lait avoir ser­vi au moins sept ans et rem­plir d’autres cri­tères. L’idée a été de ne jamais lais­ser nos anciens sur le bord du che­min face aux drames de la vie. Pom­pier un jour, pom­pier tou­jours. J’appelle donc tous les anciens à rejoindre l’ADOSSPP. Cette asso­cia­tion est le maillon qui vous per­met­tra de retrou­ver le lien avec la BSPP. N’attendez-pas qu’un évè­ne­ment dra­ma­tique se pro­duise pour venir frap­per à la porte. Anciens, frères d’arme : vous êtes tou­jours les bien­ve­nus. Rajeu­nis­sez en nous rejoi­gnant ! Enfin, pour les fran­ci­liens : inves­tis­sez-vous pour l’association. Votre aide et votre expé­rience de la vie nous sont pré­cieuses pour amé­lio­rer nos pres­ta­tions. Les quelques heures que vous lui appor­te­rez seront lar­ge­ment récom­pen­sées par les témoi­gnages des familles ayant eu recours à l’association tant dans le domaine social que celui des loi­sirs et vacances. Je tiens à évo­quer aus­si le Grou­pe­ment natio­nal des anciens sapeurs-pom­piers de Paris (GNASPP) et ses ami­cales d’anciens qui existent dans plu­sieurs dépar­te­ments, per­met­tant de faci­li­ter le rat­ta­che­ment donc le lien. Rap­pro­chez-vous d’elles car l’union fait la force !

Gwenaël Le Merrer

Gwe­naël, vous venez d’être réélu au sein du conseil d’administration. Depuis com­bien de temps êtes-vous admi­nis­tra­teur de l’ADOSSPP ?

Enga­gé depuis main­te­nant 4 années au sein du conseil d’ad­mi­nis­tra­tion de l’A­DOSSPP, j’ai sou­hai­té conti­nuer l’a­ven­ture et j’ai pré­sen­té ma can­di­da­ture lors de notre der­nière AG pour pour­suivre les actions entre­prises. C’est avec un grand plai­sir que je repars pour un nou­veau man­dat et je ten­te­rai d’être une nou­velle fois à la hau­teur des attentes des adhé­rents en por­tant leur parole lors des dif­fé­rents conseils d’administration.

Qu’est-ce qui vous a pous­sé à vous enga­ger au sein de l’association ?

J’ai tou­jours bai­gné dans le monde asso­cia­tif, entrai­né par mes parents lorsque j’é­tais plus jeune. J’ai été entrai­neur, arbitre ou même — déjà à l’é­poque — membre du bureau de mon club de bas­ket. Mon inté­gra­tion à la BSPP et le rythme du ser­vice de garde m’ont contraint à ces­ser petit à petit mes acti­vi­tés spor­tives à l’ex­té­rieur et j’ai donc arrê­té natu­rel­le­ment le béné­vo­lat asso­cia­tif lorsque je me suis ins­tal­lé à Paris il y a 15 ans. Dans mes pre­mières années pro­fes­sion­nelles, comme beau­coup je ne connais­sais pas l’A­DOSSPP sauf pour ses pres­ta­tions loi­sirs. Ce n’est que lorsque je suis deve­nu sous-offi­cier et que l’un de mes per­son­nels s’est retrou­vé dans une situa­tion de détresse que j’ai com­pris la vraie force de notre asso­cia­tion. À par­tir de ce moment-là, j’ai vou­lu com­prendre son fonc­tion­ne­ment, encou­ra­gé par l’ADC Voyer, ancien admi­nis­tra­teur. L’i­dée d’in­té­grer le conseil d’ad­mi­nis­tra­tion de l’A­DOSSPP est arri­vée tout natu­rel­le­ment et j’ai pré­sen­té ma can­di­da­ture. Aujourd’hui, je ne regrette pas ce choix. Être béné­vole demande certes un peu de temps et d’in­ves­tis­se­ment mais cela per­met de se sen­tir utile en agis­sant pour les autres : à la fois pour les adhé­rents fai­sant face à des épreuves de la vie, mais aus­si pour nous tous qui avons besoin de moments de loi­sirs. J’en pro­fite pour remer­cier mes dif­fé­rents chefs de ser­vice qui m’ont per­mis de me rendre dis­po­nible pour l’as­so­cia­tion lorsque cela était nécessaire. 

Vous êtes notam­ment res­pon­sable de la com­mis­sion socio-fami­liale et cultu­relle. Quelles sont vos mis­sions associatives ? 

Effec­ti­ve­ment depuis un an je suis le res­pon­sable de la com­mis­sion socio-fami­liale et cultu­relle (CSFC). Il y a beau­coup d’at­tente de la part de nos adhé­rents sur cette com­mis­sion loi­sirs. On voit trop sou­vent l’A­DOSSPP comme un comi­té d’en­tre­prise or il ne faut pas oublier le bien-fon­dé de cette asso­cia­tion qui a une voca­tion sociale et d’aide aux orphe­lins et bles­sés. Mon objec­tif et celui des membres de la com­mis­sion est de gar­der ce que nos pairs ont mis en place, de le moder­ni­ser voir de l’é­lar­gir pour que chaque adhé­rent puisse y trou­ver son compte. Nous essayons d’a­gran­dir notre gamme de pres­ta­tions loi­sirs et cultu­relles en signant avec de nou­veaux par­te­naires et nous nous effor­çons de gar­der un objec­tif social à toutes nos offres de pres­ta­tions. Nous pro­po­sons notam­ment des séjours en colo­nies pour les enfants de nos membres, des séjours en cam­ping, de la e‑billetterie, des ventes flash pour des séjours orga­ni­sés, la sub­ven­tion de billets d’a­vion… Par ailleurs, je suis membre de la com­mis­sion de l’ac­tion sociale. Mon rôle, comme celui des autres admi­nis­tra­teurs, est d’ap­por­ter une aide, un sou­tien chaque mois à nos adhé­rents en dif­fi­cul­tés finan­cières suite à l’a­na­lyse de dos­siers pré­sen­tés par les acteurs sociaux de chaque grou­pe­ment. Cette com­mis­sion, qui est pour moi le cœur de notre asso­cia­tion, me per­met en tant que res­pon­sable de la par­tie CSFC de voir et com­prendre l’en­semble de l’i­ce­berg ADOSSPP avec sa par­tie
immer­gée “action sociale” et la par­tie visible “les loisirs”.


Si vous ne deviez rete­nir qu’une action majeure de l’année écou­lée, qu’elle serait-elle ? 

Si je devais mettre en avant une action de ma com­mis­sion, je dirais la nou­velle pres­ta­tion d’offre flash de séjour courte durée “clef en main” avec un pre­mier séjour à des­ti­na­tion de New York en juin 2024. Elle per­met ain­si de diver­si­fier l’offre et de sim­pli­fier les démarches inhé­rentes à l’or­ga­ni­sa­tion d’un voyage. Sinon, pour l’as­so­cia­tion dans son ensemble, je dirai que je retiens deux moments clefs : le pre­mier noël de nos orphe­lins. J’ai pu voir des étoiles plein les yeux des enfants et de leurs parents. Et le second : le week-end “Ren­con­trons nous”, qui per­met aux familles d’or­phe­lins ou d’en­fants en situa­tion de han­di­cap de se retrou­ver pour échan­ger et pro­fi­ter en famille, tout en se lais­sant por­ter par l’or­ga­ni­sa­tion mise en place par l’ADOSSPP.

Un mot pour les membres de l’association qui ne connaissent peut-être pas tout le panel de pres­ta­tions que l’ADOSSPP propose ? 

Je vous invite à consul­ter régu­liè­re­ment votre espace adhé­rent : toutes les ques­tions que vous vous posez trou­ve­ront pro­ba­ble­ment une réponse sur votre site dédié.

Florian Lointier

Flo­rian, vous avez été élu admi­nis­tra­teur pour la pre­mière fois lors de la der­nière assem­blée géné­rale de l’association, le 21 mai der­nier. Qu’est-ce qui vous a pous­sé à vous enga­ger au sein de l’association ?

Mon enga­ge­ment au sein de l’A­DOSSPP est moti­vé par mon désir de conti­nuer à ser­vir et à sou­te­nir les sapeurs-pom­piers de Paris sous une forme dif­fé­rente de ce que j’ai pu faire jus­qu’à pré­sent. Après plu­sieurs années d’ex­pé­rience opé­ra­tion­nelle et en com­mu­ni­ca­tion, j’ai vu l’im­pact direct des ini­tia­tives sociales et de sou­tien sur nos sol­dats. En tant qu’ad­mi­nis­tra­teur, je veux contri­buer à ren­for­cer et à déve­lop­per ces ini­tia­tives, en met­tant à pro­fit mes expé­riences à la BSPP, à la DGSCGC mais aus­si dans mon envi­ron­ne­ment pri­vé pour tou­cher et mobi­li­ser nos membres et nos soutiens.

En tant que pom­pier de Paris, quelle vision avez-vous de l’ADOSSPP ?

En acti­vi­té à la BSPP, j’ai pu consta­ter de près l’en­ga­ge­ment et le dévoue­ment de l’as­so­cia­tion pour amé­lio­rer les condi­tions vie et de tra­vail des pom­piers. Je l’ai vue évo­luer de manière assez signi­fi­ca­tive en quinze ans et j’ai admi­ré le fait que l’A­DOSSPP repré­sente une véri­table bouf­fée d’air pour beau­coup de nos cama­rades, offrant des sou­tiens variés allant de l’aide finan­cière à des ini­tia­tives cultu­relles, spor­tives ou de cohé­sion. Pour moi, l’as­so­cia­tion était et reste un pilier essen­tiel de la soli­da­ri­té entre les pom­piers de Paris.

Quelles sont vos fonc­tions actuel­le­ment au sein du conseil d’administration ?

Actuel­le­ment, je fais par­tie de la com­mis­sion com­mu­ni­ca­tion. Cela cor­res­pond par­fai­te­ment à mes aspi­ra­tions et à mon par­cours pro­fes­sion­nel lorsque j’é­tais l’un des chefs d’or­chestre du maga­zine ALLO18. Mon rôle consiste à amé­lio­rer la visi­bi­li­té de l’as­so­cia­tion, à infor­mer nos membres des dif­fé­rentes ini­tia­tives et à pro­mou­voir nos actions auprès du public. Je mets un point d’hon­neur à aider notre res­pon­sable com­mu­ni­ca­tion à assu­rer une infor­ma­tion fluide et effi­cace, tout en valo­ri­sant les acti­vi­tés et les pro­jets de l’ADOSSPP.

En plus de votre rôle au sein du CA, vous êtes l’un des membres fon­da­teurs de la mai­son d’édition de l’association, ALLO18 édi­tions. Pou­vez-vous nous en dire un mot ?

Effec­ti­ve­ment, j’ai co-fon­dé ALLO18 édi­tions il y a un an, au pro­fit des sapeurs-pom­piers de Paris. Notre mai­son d’é­di­tion a pour voca­tion de publier des ouvrages qui mettent en lumière le quo­ti­dien des sapeurs-pom­piers, leurs his­toires, leurs défis et leurs réus­sites. Nous sou­hai­tons non seule­ment par­ta­ger notre pas­sion pour l’é­cri­ture, mais aus­si sen­si­bi­li­ser le grand public à notre métier et aux valeurs qui nous animent. ALLO18 édi­tions est une exten­sion de notre enga­ge­ment pour les pom­piers, en offrant une pla­te­forme d’ex­pres­sion et de par­tage. L’ADOSSPP a été un for­mi­dable sou­tien à ce pro­jet pré­pa­ré depuis plu­sieurs années et j’ap­pré­cie toute la confiance qui nous a été por­tée à Har­ry Cou­vin et moi-même.

Pho­to : DR

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