Retour d’inter — Dans la nuit du 25 au 26 novembre, les derniers usagers de la ligne 1 du métro parisien quittent la station Tuileries vers Palais-Royal… Ils ne se doutent pas qu’un drame va se dérouler quelques minutes après.
Un drame. Oui, mais un drame fictif car il s’agit d’un exercice joué par la brigade de sapeurs-pompiers de Paris pour simuler au plus proche du réel, un incendie en tunnel ferroviaire. Entre la station Tuileries et à l’approche de celle de Palais-Royal, une rame de la ligne 1 est en feu. Le personnel de la RATP donne l’alarme. Huit minutes plus tard, le premier engin se présente dans la gare principale.
L’exercice est joué avec un grand souci de réalisme. Les premières victimes, échappées du tunnel par les deux stations, sont rapidement prises en charge, maquillées comme dans un film d’horreur hyperréaliste. Deux postes médicaux avancés (PMA) sont mis en œuvre.
L’intervention prend de l’ampleur au moment où les intervenants s’enfoncent dans le boyau crachant une épaisse (fausse) fumée pour aller au contact de l’incendie. Le renfort du groupe d’exploration de longue durée (GELD) est requis.
Les différents COS s’enchainent… les moyens en sapeurs-pompiers et en matériel s’accroissent. Le plan rouge sera entièrement joué à l’exception du volet évacuation.
Les médias et même la maire de Paris sont interprétés pour recouvrir l’ensemble d’un réalisme parfait.
Dans cet exercice, environ 250 sapeurs-pompiers et près de 50 engins ont été impliqués.
Désormais, l’heure est au retour d’expérience pour vérifier que tous les détails sont bordés en prévision d’une intervention similaire, mais dans « la vraie vie ».