PRÉVENTION — Atelier sécurité routière à l’école des pompiers

#BrigadeInside — Le jeudi 5 octobre, une journée de prévention liée à la sécurité routière était organisée sur le site de Limeil-Brévannes (94).

Concoc­tée par la Macif, la GMF, la RATP et la MPSRA, et dans le cadre d’une conven­tion avec la BSPP, cette jour­née avait pour objec­tif de mettre en lumière les risques rou­tiers aux­quels les sapeurs-pom­piers de Paris sont expo­sés chaque jour. Cette col­la­bo­ra­tion per­met­tra, à terme, de réa­li­ser deux jour­nées de pré­ven­tion annuelles à des­ti­na­tion de chaque grou­pe­ment : une à l’arrivée de l’été pour sen­si­bi­li­ser aux acci­dents en deux roues durant les beaux jours et une, en hiver, plu­tôt axée sur les dan­gers en voiture.

Pour ce faire, plu­sieurs ate­liers étaient orga­ni­sés. Dans un pre­mier temps, les deux-roues étaient mis à l’honneur, notam­ment les engins de dépla­ce­ments per­son­nels moto­ri­sés (EDPM), à savoir les trot­ti­nettes, gyro­podes, over­boards et vélos élec­triques. ou com­ment les manier en toute sécu­ri­té sur un par­cours tout aus­si réa­liste que com­pli­qué. Un simu­la­teur de situa­tions sur engin à deux-roues ser­vait de second ate­lier. On y apprend que pour rou­ler cor­rec­te­ment en deux-roues, le maître-mot est l’anticipation. 80 % des actions au gui­don d’un deux-roues doivent être anticipées.

Pour pré­ve­nir les acci­dents, deux autres exer­cices ont été mis en place : un simu­la­teur de ton­neaux et un simu­la­teur de choc fron­tal. Réa­li­sés une pre­mière fois à faible allure sans cein­ture de sécu­ri­té et une seconde avec la cein­ture, ces exer­cices per­mettent de mettre en valeur l’utilité du har­nais de sécu­ri­té pou­vant rete­nir un poids allant jusqu’à 3 tonnes ! Essen­tiel lorsque l’on sait qu’un homme de 70 kg ayant un acci­dent à la vitesse de 50 km/​h sera pro­je­té avec une force équi­va­lente à 700 kg. Outre les bien­faits de la cein­ture de sécu­ri­té, nous avons appris toute une palette de conseils indis­pen­sables. Notam­ment concer­nant le port des pinces à che­veux qui sont à pros­crire en voi­ture. Fra­giles, elles peuvent, en cas de choc fron­tal, faci­le­ment se bri­ser contre l’appui-tête et faire de gros dégâts.