Nombreux sauvetages en cour… intérieure

Retour d’inter — Jeudi 11 juin, au petit matin, un incendie se déclare dans un appartement boulevard Brune, dans le XIVe arrondissement de Paris. Un échafaudage surplombe la structure de l’immeuble, conséquence d’un feu de toiture l’an passé. Les flammes ont déjà envahi la cage d’escalier, les habitants sont en péril imminent. Plus de 280 sapeurs-pompiers luttent ensemble contre le sinistre. Cinq longues heures d’un intense combat permettent aux soldats
du feu d’éteindre l’incendie et de sauver l’ensemble des habitants.

Jean Flye —  — Modi­fiée le 25 juillet 2024 à 08 h 29 

Ce matin-là, la tra­di­tion­nelle véri­fi­ca­tion du maté­riel tourne court… Jeu­di matin, pas de sport. Les hommes manœuvrent jusqu’à midi. Le ser­gent-chef Rémi pré­vient ses hommes, tout le monde doit se mettre en tenue de tra­vail. Il est 7 h 40, le chef de garde du jour au CS Plai­sance effec­tue la véri­fi­ca­tion de son maté­riel. Le ron­fleur écourte son action. C’est un départ nor­mal (DN) ! Le ser­gent-chef Rémi reçoit l’ordre de départ : 136 bou­le­vard Brune à Paris XIVe… l’adresse résonne dans sa tête. L’année pré­cé­dente, il avait déjà fait un feu de toi­ture à la même adresse. Il connaît exac­te­ment la confi­gu­ra­tion des lieux et va pou­voir faci­le­ment aiguiller les autres chefs d’agrès. Les ren­sei­gne­ments sont minces mais laissent pré­sa­ger le pire : « R+8// flammes au 2e étage /​/​1 fenêtre ». Le centre de secours s’anime, tous sont déjà en tenue, les moteurs sont démar­rés en trombe, les deux engins-pompes du départ nor­mal s’élancent, l’échelle du CS Mon­trouge com­plète le DN. La cir­cu­la­tion est fluide ce matin-là. La radio du PSE C 161 PLAI annonce que plu­sieurs per­sonnes seraient blo­quées aux troi­sième, qua­trième et cin­quième étages de l’immeuble et qu’un com­plé­ment de départ pour feu dans un bâti­ment de qua­trième famille, sui­vi d’un groupe habi­ta­tion, sont au départ.

Moins de six minutes plus tard, les engins arrivent au niveau de la porte d’Orléans. Un épais panache de fumée noire assom­brit l’atmosphère. Le quar­tier est étran­ge­ment calme lorsque les engins sta­tionnent. Le ser­gent-chef Rémi pose un pied à terre et effec­tue le tour de l’îlot d’immeubles afin de recon­naître les lieux : « Je vois que ça fume beau­coup sur la rue Ernest Reyer alors je dépasse la rue Edmond Rousse et je vois trois fenêtres qui “fument très noir”. Ça ne va pas tar­der à s’embraser ! ». Après un bref effet de sidé­ra­tion, le ser­gent-chef ne se trompe pas : il sait ce qu’il voit, ce n’est pas un feu d’appartement clas­sique, c’est tout l’immeuble qui brûle ! Il sait ce qu’il doit faire et il faut des moyens, et vite !

« C’est la guerre »

« Avec les échelles à cou­lisses et à cro­chets, en recon­nais­sance ! » Le com­man­de­ment est fort et clair, le ser­gent-chef Rémi dicte la manœuvre à ses hommes, plu­sieurs per­sonnes sont blo­quées sur des écha­fau­dages, elles sont au niveau de leurs fenêtres et ça fume beau­coup. Il faut donc agir très vite ! La fier­té se lit sur le regard du ser­gent-chef Rémi. Envoyer ses hommes réa­li­ser des sau­ve­tages au péril de leurs vies est l’accomplissement même de la voca­tion du sapeur-pom­pier. « C’est leur heure, ils sont prêts ! »

« Dans la cour de l’immeuble, c’est la guerre, ça fume à tous les étages, il y a des fenêtres allu­mées ! » L’accès à la cour est impos­sible pour les moyens élé­va­teurs aériens, il faut réa­li­ser les sau­ve­tages avec les échelles à mains ! L’échelle trois plans du four­gon 104 de Port Royal per­met, à elle seule, de cou­vrir plus de hau­teur pour les sau­ve­tages. « Vu le volume et la den­si­té des fumées qui se dégagent dans l’angle de l’immeuble, l’embrasement va très vite arri­ver, mena­cer mes hommes et la conduite des sau­ve­tages. »

Tout se passe très vite dans l’esprit du ser­gent-chef Rémi. Lui et ses équipes font face à « un feu d’appartement qui est sor­ti de son volume. Il a enva­hi la tota­li­té de la cage d’escalier et des appar­te­ments tra­ver­sants sur plu­sieurs niveaux. Des per­sonnes sont en dan­ger à tous les étages, le feu est par­ti dans tout l’immeuble. » Sa déci­sion est prise : il faut un plus gros volume d’engins. Il est 7 h 59 lorsque le sous-offi­cier passe son mes­sage : « Je demande ren­fort habi­ta­tion ». Il doit lan­cer rapi­de­ment les recon­nais­sances dans la tota­li­té du bâti­ment. Une lance est en cours d’établissement afin de faci­li­ter la réa­li­sa­tion des sau­ve­tages. Les sol­dats du feu barrent les conduites de gaz mais la com­plexi­té du réseau de bar­rage de gaz ne les ras­sure pas.

« Les échelles à mains déployées »

Le ser­gent-chef passe rapi­de­ment un mes­sage de ren­sei­gne­ment pour le com­man­de­ment et l’officier de garde com­pa­gnie qui est en route. Son mes­sage est clair, suc­cinct mais très bien ren­sei­gné, quelques mots bien choi­sis per­mettent de com­prendre aisé­ment la situa­tion actuelle. Le capi­taine Pierre, offi­cier de garde com­pa­gnie se pré­sente à 8 h 07 et a bien com­pris le mes­sage. Il prend acte de la situa­tion. Lorsqu’il arrive dans la cour de l’immeuble, le capi­taine fait face au chaos : « La pre­mière vision que j’ai, ce sont toutes les échelles à mains déployées avec mes hommes en train de réa­li­ser l’essence même de leur voca­tion de pom­pier. Des per­sonnes sont encore blo­quées aux qua­trième, cin­quième et sixième étages. »

Le capi­taine Pierre prend le com­man­de­ment des opé­ra­tions de secours. Plu­sieurs aspects pré­oc­cupent l’officier. L’un d’eux est l’échafaudage sur la façade de l’immeuble en réno­va­tion ain­si que sur la toi­ture. Le poten­tiel calo­ri­fique est immense et l’officier craint l’effondrement de la struc­ture en acier sur ses hommes. Le capi­taine Pierre demande alors des ren­forts, notam­ment une sec­tion de recherche et de sau­ve­tage en milieu urbain (RSMU) afin d’assurer la sta­bi­li­té de la struc­ture. En plus de la sec­tion RSMU, le capi­taine demande quatre engins-pompes et un groupe médi­cal afin de se foca­li­ser sur l’extinction du violent feu d’immeuble.

Des­sin : René Dosne (repro­duc­tion interdite)

« L’humain va bien, le matériel est secondaire »

Les der­niers sau­ve­tages se ter­minent à peine lorsque toutes les fenêtres à l’angle de l’immeuble s’embrasent, les flammes frappent de plein fouet toutes les échelles à mains encore ins­tal­lées sur la façade. Ce n’est que du maté­riel, mais quelques secondes plus tôt des habi­tants étaient encore coin­cés en hau­teur et l’issue aurait pu être dra­ma­tique. « L’humain va bien, le maté­riel est secon­daire » rétorque le ser­gent-chef Rémi. L’important à ce moment est de recen­trer et de reca­drer les moyens en inves­tis­sant la tota­li­té de la cage d’escalier. Il faut aller vite et avoir des moyens hydrau­liques en nombre de manière à pro­gres­ser à l’intérieur. Les quatre engins-pompes sup­plé­men­taires deman­dés par le capi­taine Pierre auront cette mis­sion. L’idée du capi­taine est en outre de mettre deux lances sur moyens élé­va­teur aérien dans la rue Edmond Rousse afin de cou­per les pro­pa­ga­tions et pro­té­ger l’échafaudage. « Tout se déroule dans le calme abso­lu, une excel­lente coor­di­na­tion entre les dif­fé­rents acteurs et le par­fait res­pect de la dis­ci­pline au feu faci­litent gran­de­ment la conduite des opé­ra­tions. » Le lieu­te­nant-colo­nel Kief­fer, offi­cier supé­rieur de garde, se pré­sente et prend à son tour le com­man­de­ment des opé­ra­tions. Sa pre­mière demande est un groupe de remise en condi­tion du per­son­nel : les orga­nismes sont dure­ment tou­chés et un sapeur est vic­time d’un coup de cha­leur, heu­reu­se­ment sans gravité.

Le sol craque sous le poids des équipes

La phase d’attaque démarre au niveau de la cage d’escalier. Le feu s’étend du deuxième au hui­tième, la confi­gu­ra­tion du lieu pro­dui­sant un effet che­mi­née. Les équipes pro­gressent dans l’escalier mais chaque marche gra­vie est une épreuve pour les sol­dats du feu, la cha­leur étant trop intense. Les hommes se relaient sans cesse pour effec­tuer simul­ta­né­ment les recon­nais­sances et l’extinction. Le sol craque sous le poids des équipes, « les marches sont en bois mais quelle est la struc­ture de l’escalier ? » s’interroge le capi­taine. S’il est en bois, le risque d’effondrement est trop impor­tant. Le capi­taine Pierre n’aura la cer­ti­tude de sa com­po­si­tion que plus tard. Le revê­te­ment est en bois mais la struc­ture est en béton, il n’y a donc pas de risque d’effondrement.

« Poursuivons reconnaissances… »

Les équipes inves­tissent un à un les appar­te­ments. Il est 9 h 21 lorsque le lieu­te­nant-colo­nel Kief­fer, passe son mes­sage : six lances sont en manœuvre et 11 sau­ve­tages ont été réa­li­sés. À cet ins­tant, la prio­ri­té du com­man­de­ment est de maî­tri­ser les com­mu­ni­ca­tions ver­ti­cales afin d’interdire l’extension du sinistre à l’ensemble de l’îlot tout en s’assurant qu’il n’y a plus de vic­times dans les appar­te­ments. Une heure plus tard, le feu est cir­cons­crit au moyen de dix lances. L’action mas­sive de celles dis­po­sées dans la cage d’escalier, ain­si que les relèves d’attaques régu­lières, per­mettent aux équipes d’investir la tota­li­té de l’immeuble. Après de longues minutes de recon­nais­sance, les sol­dats du feu s’assurent de la vacance des lieux. Toutes les vic­times sont déjà au PMA, le capi­taine Pierre peut être fier de ses hommes. Grâce à une inter­ven­tion rapide et coor­don­née, aucune des vic­times ne pré­sente de séquelle grave.

Les sapeurs-pom­piers deviennent maîtres du feu à 11 h 12. Le com­man­de­ment demande un dis­po­si­tif de sur­veillance pour veiller à ce qu’il n’y ait aucune reprise de feu. Après quatre longues heures d’une lutte achar­née menée par 283 sapeurs-pom­piers, 86 engins de secours et dix lances, l’incendie est décla­ré éteint à 12 h 46. Le bilan maté­riel est lourd. Qua­torze appar­te­ments ain­si que la cage d’escalier ont été com­plè­te­ment détruits par les flammes. Mais le bilan humain, lui, est vierge : tous les habi­tants de l’immeuble sont sains et saufs.

MESSAGES RADIO

JEUDI 11 JUIN 2020

7 h 59 : le ser­gent-chef Rémi, chef de garde au PSE C 161 de PLAI, se présente.

7 h 59 : il demande un ren­fort habi­ta­tion au
134, bou­le­vard Brune à Paris XIV.

8 h 07 : le capi­taine Pierre, offi­cier de garde com­pa­gnie, se présente.

8 h 01 : dans un mes­sage de ren­sei­gne­ments, le ser­gent-chef Rémi pré­cise qu’il s’agit d’un feu d’immeuble, que de nom­breux sau­ve­tages sont en cours et qu’une lance est en cours d’établissement.

8 h 11 : le capi­taine Pierre prend le com­man­de­ment des opé­ra­tions de secours et demande un bras élé­va­teur arti­cu­lé, quatre engins pompes, une sec­tion de recherche et sau­ve­tage en milieu urbain et un groupe médical.

8 h 15 : le capi­taine Pierre, dans un mes­sage d’ambiance, pré­cise que les secours sont confron­tés à un violent feu d’immeuble dans un îlot d’habitation de huit étages. Le feu s’étend sur l’intégralité d’une cage d’escalier. Les sau­ve­tages se pour­suivent en cou­rette au moyen des échelles à mains. Le risque de pro­pa­ga­tion à la toi­ture et au reste de l’îlot n’est pas écar­té. Il informe le com­man­de­ment que le bilan pro­vi­soire fait état d’au moins cinq per­sonnes prises en charge au point de ras­sem­ble­ment des vic­times et qu’il pour­rait évo­luer de manière défa­vo­rable. L’effort se porte sur les sau­ve­tages des per­sonnes retran­chées dans les appar­te­ments ain­si que sur la lutte contre les propagations.

8 h 29 : l’officier supé­rieur de garde, le lieu­te­nant-colo­nel Kief­fer, se pré­sente avec le poste de

com­man­de­ment tac­tique du 3e grou­pe­ment d’incendie et de secours.

8 h 54 : le lieu­te­nant-colo­nel Kief­fer prend
le com­man­de­ment des opé­ra­tions de secours.

9 h 21 : le lieu­te­nant-colo­nel Kief­fer demande un groupe de remise en condi­tion du per­son­nel. Six lances sont désor­mais en action dont deux sur moyens élé­va­teurs aérien. Le poste médi­cal avan­cé est acti­vé. Le bilan pro­vi­soire fait état de douze urgences rela­tives et de neuf impliqués.

9 h 46 : le lieu­te­nant-colo­nel Kief­fer demande un four­gon d’appui camion d’accompagnement, un bras élé­va­teur aérien et le labo­ra­toire cen­tral de la pré­fec­ture de police.

10 h 21 : le feu est cir­cons­crit. Dix lances sont en manœuvre. Le bilan pro­vi­soire fait état de treize urgences rela­tives dont un sapeur-pom­pier de Paris.

11 h 12 : les pom­piers sont maîtres du feu. Il inté­resse qua­torze appar­te­ments et une cage d’escalier du deuxième au hui­tième étage du bâtiment.

11 h 59 : recon­nais­sances aéro­por­tées ter­mi­nées. Les opé­ra­tions de pro­tec­tion sont en cours.

12 h 46 : feu éteint. L’OSG laisse le COS à l’OGC de la 4e compagnie.

14 h 13 : le CNE Pierre demande un dis­po­si­tif
de sur­veillance.

23 h 14 : le CNE Pierre lève le dis­po­si­tif de sur­veillance. Recon­nais­sances et inter­ven­tion terminées.

VENDREDI 12 JUIN 2020

10 h 26 : opé­ra­tion ter­mi­née. Aucun point chaud ne sub­siste. Le bilan défi­ni­tif fait état de quinze urgences rela­tives dont qua­torze trans­por­tées par moyen non médi­ca­li­sé et un sapeur-pom­pier de Paris lais­sé sur place.

TROIS QUESTIONS À…

Lieutenant-colonel françois Kieffer, officier supérieur de garde DU 3GIS

1 — À votre arri­vée, quels élé­ments vous poussent à prendre le COS ?

Sur le tra­jet déjà, plu­sieurs élé­ments du mes­sage d’ambiance très com­plet de l’OGC consti­tuent autant de signaux pour prendre le COS. En effet, le risque d’évolution défa­vo­rable de la situa­tion y est clai­re­ment décrit aus­si bien en terme de bilan humain que de pro­pa­ga­tion du sinistre. Une fois pré­sen­té, je constate la vio­lence du sinistre. La cage d’escalier sur toute sa hau­teur est la proie des flammes, plu­sieurs fenêtres sont allu­mées sur les deux façades et la pro­pa­ga­tion à la toi­ture s’avère effec­ti­ve­ment pro­bable. De plus, l’OGC me fait part de la dif­fi­cul­té des équipes à l’attaque pour pro­gres­ser ; cela signi­fie que la maî­trise de la cage d’escalier va s’avérer dif­fi­cile. Enfin, il y a près d’une dizaine de vic­times à prendre en charge et des recon­nais­sances de plu­sieurs bâti­ments mena­cés à réa­li­ser. L’OGC ne dis­pose alors plus du recul néces­saire pour coor­don­ner l’ensemble du dis­po­si­tif, je fais donc le choix de prendre le COS.

2 — À votre échelle, quelles déci­sions avez-vous dû prendre ?

En qua­li­té d’OSG, il me faut défi­nir au plus vite une idée de manœuvre claire pour struc­tu­rer l’action effi­ca­ce­ment. Ain­si, après avoir réa­li­sé le tour du feu et échan­gé avec l’OGC, j’identifie ce qui me semble condi­tion­ner le suc­cès de l’intervention : « maî­tri­ser les cir­cu­la­tions ver­ti­cales ». Mes prio­ri­tés sont alors de ren­for­cer les moyens hydrau­liques, recon­naître au plus vite le der­nier niveau et éva­cuer les vic­times dans les meilleurs délais. Je fais évo­luer la sec­to­ri­sa­tion déjà éta­blie de la façon sui­vante : quatre sec­teurs géo­gra­phiques ain­si qu’un sec­teur « san­té » aux ordres du DSM. Je décide ain­si de por­ter l’effort sur un sec­teur en par­ti­cu­lier en ren­for­çant les moyens hydrau­liques, puis de com­plé­ter le dis­po­si­tif sec­teur « toi­ture » en mesure de faire face à un feu en par­tie haute.

3 — Que pou­vez-vous conclure sur la conduite d’une opé­ra­tion de ce type ?

J’identifie pour ma part quatre cri­tères de suc­cès immuables. Tout d’abord, la mon­tée en puis­sance de la chaîne de com­man­de­ment à tra­vers les COS suc­ces­sifs, condi­tionne de façon pré­pon­dé­rante la réus­site de ce genre d’intervention. Pour cela, la qua­li­té de l’engagement des pre­miers inter­ve­nants, l’opportunité des choix tac­tiques et l’exhaustivité des comptes-ren­dus des dif­fé­rents COS demeurent essen­tiels. Ensuite, la rigueur et la dis­ci­pline dans l’organisation des points de situa­tions par l’officier PC TAC comme dans la qua­li­té des comptes-ren­dus et des pro­po­si­tions des chefs de sec­teurs me semblent fon­da­men­tales. De plus, la qua­li­té de la com­mu­ni­ca­tion et l’interopérabilité avec les appuis et la chaîne san­té s’avèrent déter­mi­nantes pour la ges­tion glo­bale de l’action. Enfin, pour l’OSG, l’élaboration d’une idée de manœuvre et d’une sec­to­ri­sa­tion claires et simples dans des délais contraints condi­tionnent la réus­site de l’intervention. Mais bien sou­vent rien n’est plus com­pli­qué que de faire simple…

POINTS FAVORABLES

- La connais­sance du lieu dûe au feu de toi­ture l’année passée.

- L’immeuble n’est pas trop occu­pé à cette heure-là.

- La coor­di­na­tion effi­cace des équipes.

POINTS DEFAVORABLES

- Les doutes sur la résis­tance de l’échafaudage.

- La com­plexi­té du réseau de dis­tri­bu­tion de gaz.

- Les doutes sur la résis­tance de la cage d’escalier.

Credits

Photos : CCH Marc Loukachine

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