SPORT — Foulées 18, le grand retour

 — Modi­fiée le 22 novembre 2024 à 12 h 53 

#BrigadeInside — En ce vendredi 15 novembre, la brigade de sapeurs-pompiers de Paris (BSPP) a ravivé la flamme des Foulées 18. Six ans après leur abandon, la BSPP a mobilisé près de 1 100 coureurs pour un retour en grande pompe. Organisée au Parc interdépartemental des sports de Choisy, à Créteil (94), la course solidaire, en faveur du Bleuet de France, a réuni les six groupements de la Brigade autour d’une cause noble : le soutien aux soldats blessés, aux familles endeuillées et aux pupilles de la Nation.

Mal­gré la gri­saille et les tem­pé­ra­tures fraîches, aux abords de la course, nom­breux sont les sou­rires contras­tant avec le ciel fran­ci­lien. Quelque 1 100 pom­piers de Paris ont enfi­lé leur paire de run­ning pour l’évènement. Pour 9 ou 18 km (comme par hasard !), les cou­reurs s’élancent tous de la même ligne de départ avec le même tee-shirt à l’effigie du Bleuet pour mar­quer la soli­da­ri­té entre frères d’arme.

Peu avant 10 heures, le géné­ral de Cac­que­ray s’est adres­sé à l’ensemble des par­ti­ci­pants pour mar­quer le retour des Fou­lées 18, avant de lui-même se pla­cer près du starter.

Per­for­mances et dépassement

Les cou­reurs se sont élan­cés dans une ambiance convi­viale et enthou­siaste, ponc­tuée par les encou­ra­ge­ments de cer­tains cama­rades. Si tous viennent sou­te­nir le Bleuet de France, les moti­va­tions plus per­son­nelles per­sistent. Esprit de cama­ra­de­rie, défi spor­tif, ou encore pure com­pé­ti­tion, toutes les bonnes rai­sons sont permises.

Comme nous le pré­cise la capo­ral-chef Toma­si­ni, pre­mière du 9 km senior fémi­nin : C’est un bon par­cours qui offre la pos­si­bi­li­té de choi­sir entre faire du court ou du long et qui mêle bitume et che­min, ce qui le rend acces­sible à tous et très plai­sant ».

À chaque tour de cir­cuit, de l’autre côté du lac, on peut obser­ver la file de cou­reurs qui s’étire, illus­trant l’intensité de l’effort four­ni par cha­cun. En effet, le vain­queur du 18 km au tableau géné­ral, le pre­mière classe Bar­bier achève sa course avec un temps ultra-per­for­mant de 59’58’’, soit une moyenne de 17,21 km/​h.

À l’issue de la course, des récom­penses ont été remises aux trois pre­miers de chaque caté­go­rie. Yohann N’Doye (médaillé aux JO en nata­tion) et Axelle Étienne (BMX), spor­tifs de haut niveau de la Défense (SHND) ont, entre autres, dis­tri­bué les trophées.

Moment inat­ten­du de l’événement, le géné­ral com­man­dant la Bri­gade a sou­hai­té remettre un prix d’honneur au 18e cou­reur en lui offrant un tro­phée symbolique.

Un sou­ve­nir pour chaque fini­sher et une cause honorée

En recon­nais­sance de leur enga­ge­ment, chaque cou­reur ayant fran­chi la ligne d’ar­ri­vée a reçu un cadeau sym­bo­lique : un tour de cou offert par l’ADOSSPP en sou­ve­nir de cette jour­née d’efforts pour une cause noble.

La col­lecte des dons pour le Bleuet de France a été un suc­cès per­met­tant, une contri­bu­tion de 6 382 € pour aider ceux qui ont tant don­né à la France.

Le Bleuet comme communion

Pour la cause, nos cou­reurs ont don­né le meilleur d’eux-mêmes. Le géné­ral de corps d’armée Fré­dé­ric Gout, de la DRHAT, a lui-même enfi­lé ses chaus­sures pour s’unir à la Bri­gade. De nom­breux acteurs ont éga­le­ment contri­bué à la réus­site de cet évé­ne­ment, tant sur le plan orga­ni­sa­tion­nel que logis­tique. Par­mi eux, la vice-pré­si­dente du Val-de-Marne ain­si que le comi­té dépar­te­men­tal d’athlétisme ont joué un rôle clé. L’ADOSSPP, le GNASPP, mais aus­si l’association des Gueules Cas­sées étaient éga­le­ment de la par­tie. Son pré­sident, le lieu­te­nant-colo­nel Fla­mand, ancien de la BSPP, a confié : « Je suis heu­reux d’être là aujourd’hui, car vous m’avez rajeu­ni de 40 ans. »

Le pré­sident du Bleuet de France, Patrick Remm, était éga­le­ment pré­sent et a par­ti­ci­pé à la remise des prix.

Par ailleurs, les orga­ni­sa­teurs tenaient à remer­cier la cen­taine de pom­piers mobi­li­sés pour la tenue de l’événement : l’EPMS, le GFIS, dont les jalon­neurs gui­daient la course, ou encore la 47e CIE, inves­tie dans l’organisation sonore.

Une réus­site col­lec­tive qui appelle à de nou­veaux défis Au-delà des per­for­mances, ce sont des valeurs de fra­ter­ni­té et de sou­tien mutuel qui ont mar­qué les esprits. Cette 38e édi­tion des Fou­lées 18, était un évè­ne­ment fort de sens. Les pom­piers furent nom­breux à accla­mer le retour de la course et tous espèrent que cet élan se pour­sui­vra dans les années à venir.

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