#BrigadeInside — À deux pas des Batignolles et visible depuis les voies ferrées reliant la gare Saint-Lazare on retrouve le CS Boursault. Cette caserne historique et relativement petite se distingue par son charme atypique et son emplacement privilégié au cœur du XVIIᵉ arrondissement.
Bonjour Baptiste, pourrais-tu te présenter ?
Salut, je suis le caporal Baptiste Chasle, j’ai 24 ans. Je suis originaire de Bouguenais, près de Nantes. Je suis entré à la Brigade en août 2019 et je suis arrivé au CS Boursault en mars 2020.
C’est ton tour désormais, Antoine pourrais-tu te présenter ?
Bonjour, je suis le caporal-chef Antoine Camus, j’ai 26 ans. Je suis à la Brigade depuis bientôt huit ans. J’ai commencé à Aubervilliers et, en octobre 2021, je suis arrivé à Boursault. Comme Baptiste, je viens de Loire-Atlantique, plus précisément de Guérande.
Quel est le premier aspect positif qui vous vient en tête en pensant à ce CS ?
Baptiste précise : « Tous les deux, je pense qu’on s’accorde à dire que le côté familial du CS est le premier point positif. Notre caserne est soudée et un bon esprit de corps y règne. C’est top de pouvoir travailler dans ce type d’ambiance. »
Antoine ajoute : « Quand je suis arrivé au CS, j’ai annoncé que je voulais faire un triathlon. Résultat : on est une dizaine de la caserne à en préparer un ensemble. Donc, je pense que niveau cohésion, on s’en sort bien. »
Quelle spécificité ou type d’intervention caractérise ce secteur ?
Sur Boursault, on retrouve le XVIIe et le VIIIe arrondissement. Au sud du secteur, on retrouve une population assez aisée, notamment au niveau du quartier de l’Europe et vers les grands boulevards. Plus au nord, vers le quartier des Épinettes et Porte de Clichy, la population est plus modeste. C’est assez enrichissant d’avoir cette mixité. Sur le secteur, on retrouve également le Tribunal de grande instance (TGI) de Paris où nous intervenons parfois.
Travailler dans ce quartier est une chance, car l’ambiance y est agréable, vivante et chic, ce qui rend les interventions et même les moments de repos assez plaisants.
Quelle est l’intervention qui t’as le plus marqué dans ce CS, Baptiste ?
Pour moi, c’est le renfort habitation au 72, rue Mstislav Rostropovitch. Ça m’a marqué, car c’était un très gros feu et l’un des premiers importants sur le secteur de Boursault. Ce jour-là, j’étais deuxième servant, et nous faisions face à un duplex en proie aux flammes. Heureusement, le bilan de cet incendie ne faisait état que de six personnes en urgence relative.
Et toi Antoine ?
Récemment, j’ai fait un feu avec un sauvetage sur notre secteur. C’était une intervention assez marquante, car elle concernait une personne atteinte du syndrome de Diogène. Nous avons procédé à l’extinction du sinistre et à son évacuation, mais malheureusement, elle était déjà décédée.
Baptiste, as-tu un souvenir à partager sur Boursault ?
Les Sainte-Barbe, sans aucun doute ! À Boursault, elles sont réputées pour être des moments assez uniques. Tout le monde met la main à la pâte pour créer de superbes décors.
Au fil des ans, on a imaginé des mises en scène incroyables : des cabines de ski, un bateau, un pont-levis, un château, un décor penché… C’est toujours un moment très attendu par tout le monde.
Et toi Antoine, tu as un souvenir marquant dans ce CS ?
On organise un événement super à Boursault : le tournoi annuel de volley-ball. Cette année, c’est la troisième édition. C’est un tournoi interservices qui réunit toute la 9e, les policiers du XVIIe, le SMUR et la mairie.
Généralement, on l’organise à la fin de l’été. C’est vraiment top, parce que ça rapproche tous les services, ça permet de mieux se connaître. D’ailleurs, le soir, après les matchs, on se retrouve dans un bar pour faire une petite “chouille” tranquille. Tous ensemble.