UN POMPIER, UN CS — Elouan au CS Montmartre

Raphaël Orlan­do —  — Modi­fiée le 5 mars 2025 à 04 h 51 

#BrigadeInside — En entrant dans le CS Montmartre, on découvre un bâtiment chargé d’histoire. Construite en 1898, la caserne se distingue par son architecture en briques et en pierres de taille avec ses grandes arches desquelles les engins décalent.

Bon­jour Elouan, pour­rais-tu te présenter ?

Bon­jour ! Je suis le 1CL Elouan Le Droff , j’ai 24 ans et je vis en Bre­tagne. Je suis au CS de Mont­martre depuis deux ans, après avoir pas­sé deux ans au CS Bour­sault. À mon arri­vée en 2023 à Mont­martre, j’ai inté­gré la remise en tant que conduc­teur d’engins. C’est une belle remise avec un Départ nor­mal (DN) com­plet, ain­si que quatre VSAV, dont un qua­trième modu­laire avec le Pre­mier-secours éva­cua­tion (PSE).

Quel est le pre­mier aspect posi­tif qui te vient en tête en pen­sant à ce CS ?

Pour moi, c’est clai­re­ment le quar­tier ! Être affec­té en plein cœur de Paris, quand on vient de pro­vince, c’est un peu l’image qu’on se fait du “vrai” Paris. La caserne est située sur la butte Mont­martre, un lieu emblé­ma­tique qui, pour beau­coup, sym­bo­lise la capi­tale, notam­ment aux yeux des étran­gers. Quand je viens avec des amis sur Paris, ils sont sou­vent impres­sion­nés par la beau­té du CS et du quar­tier dans lequel je travaille.

Quelle spé­ci­fi­ci­té ou type d’inter’ pour ce secteur ?

Le sec­teur est très varié et fran­che­ment agréable. On retrouve le « beau » Paris avec le haut du XVIIIᵉ arron­dis­se­ment et la butte Mont­martre, mais aus­si des quar­tiers plus ani­més comme Pigalle sur le sec­teur du CS Blanche. À l’inverse, une par­tie du sec­teur est plus popu­laire, notam­ment aux abords du péri­phé­rique avec la porte de Cli­gnan­court ou Bar­bès. Cette diver­si­té, on la res­sent dans nos inter­ven­tions, qui sont très variées. Par ailleurs, on inter­vient régu­liè­re­ment en extra-muros, par­ti­cu­liè­re­ment sur Saint-Ouen et une petite par­tie du « 93 » sur des sec­teurs voisins.

Quelle est l’intervention qui t’as le plus mar­qué dans ce CS ?

Je ne sais pas si on peut par­ler de “chance”, mais j’ai fait trois inter­ven­tions pour des per­sonnes tom­bées sous le métro. Ce sont des inter­ven­tions mar­quantes, par­fois dif­fi­ciles, spé­cia­le­ment lorsqu’il faut extraire la vic­time coin­cée sous la rame. Ce que je retiens sur­tout de ces inter­ven­tions, au-delà des gestes tech­niques, c’est l’esprit de cama­ra­de­rie qui règne en ren­trant à la caserne. Le débrie­fing qui suit ces inter­ven­tions dif­fi­ciles per­met de se libé­rer, de mieux com­prendre cer­taines situa­tions et de digé­rer plus faci­le­ment ce que l’on vient de vivre.

Sou­ve­nir personnel/​cohésion le plus mar­quant dans ce CS ?

Il y en a tel­le­ment ! Mais si je devais en choi­sir un, je dirais l’été der­nier, avec les Jeux olym­piques. On avait amé­na­gé un espace pour suivre les épreuves ensemble, et on en a pro­fi­té pour orga­ni­ser des soi­rées bar­be­cue, piz­za, vol­ley-ball… Ce sont des moments de par­tage inou­bliables avec les col­lègues. Le sport, c’est un élé­ment que l’on a tous en com­mun à la BSPP, alors pou­voir suivre et encou­ra­ger nos ath­lètes fran­çais, ici en France, c’était quelque chose d’unique.


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