
#BrigadeInside — En entrant dans le CS Montmartre, on découvre un bâtiment chargé d’histoire. Construite en 1898, la caserne se distingue par son architecture en briques et en pierres de taille avec ses grandes arches desquelles les engins décalent.
Bonjour Elouan, pourrais-tu te présenter ?
Bonjour ! Je suis le 1CL Elouan Le Droff , j’ai 24 ans et je vis en Bretagne. Je suis au CS de Montmartre depuis deux ans, après avoir passé deux ans au CS Boursault. À mon arrivée en 2023 à Montmartre, j’ai intégré la remise en tant que conducteur d’engins. C’est une belle remise avec un Départ normal (DN) complet, ainsi que quatre VSAV, dont un quatrième modulaire avec le Premier-secours évacuation (PSE).
Quel est le premier aspect positif qui te vient en tête en pensant à ce CS ?
Pour moi, c’est clairement le quartier ! Être affecté en plein cœur de Paris, quand on vient de province, c’est un peu l’image qu’on se fait du “vrai” Paris. La caserne est située sur la butte Montmartre, un lieu emblématique qui, pour beaucoup, symbolise la capitale, notamment aux yeux des étrangers. Quand je viens avec des amis sur Paris, ils sont souvent impressionnés par la beauté du CS et du quartier dans lequel je travaille.


Quelle spécificité ou type d’inter’ pour ce secteur ?
Le secteur est très varié et franchement agréable. On retrouve le « beau » Paris avec le haut du XVIIIᵉ arrondissement et la butte Montmartre, mais aussi des quartiers plus animés comme Pigalle sur le secteur du CS Blanche. À l’inverse, une partie du secteur est plus populaire, notamment aux abords du périphérique avec la porte de Clignancourt ou Barbès. Cette diversité, on la ressent dans nos interventions, qui sont très variées. Par ailleurs, on intervient régulièrement en extra-muros, particulièrement sur Saint-Ouen et une petite partie du « 93 » sur des secteurs voisins.
Quelle est l’intervention qui t’as le plus marqué dans ce CS ?
Je ne sais pas si on peut parler de “chance”, mais j’ai fait trois interventions pour des personnes tombées sous le métro. Ce sont des interventions marquantes, parfois difficiles, spécialement lorsqu’il faut extraire la victime coincée sous la rame. Ce que je retiens surtout de ces interventions, au-delà des gestes techniques, c’est l’esprit de camaraderie qui règne en rentrant à la caserne. Le débriefing qui suit ces interventions difficiles permet de se libérer, de mieux comprendre certaines situations et de digérer plus facilement ce que l’on vient de vivre.
Souvenir personnel/cohésion le plus marquant dans ce CS ?
Il y en a tellement ! Mais si je devais en choisir un, je dirais l’été dernier, avec les Jeux olympiques. On avait aménagé un espace pour suivre les épreuves ensemble, et on en a profité pour organiser des soirées barbecue, pizza, volley-ball… Ce sont des moments de partage inoubliables avec les collègues. Le sport, c’est un élément que l’on a tous en commun à la BSPP, alors pouvoir suivre et encourager nos athlètes français, ici en France, c’était quelque chose d’unique.