Grands formats — Pour faire face à des interventions toujours plus longues et toujours plus périlleuses, la brigade de sapeurs-pompiers de Paris se prépare sans cesse. Préparation technique, physique, physiologique ou encore psychologique, ALLO DIX-HUIT dévoile aujourd’hui les dessous de la préparation opérationnelle. Et vous ? Êtes-vous prêts ?
La préparation opérationnelle est un des fondements du sapeur-pompier de Paris. Pour que chacun soit prêt, pour que toute la chaîne opérationnelle soit en symbiose et que la mécanique soit bien huilée, elle est essentielle. Pour que la mission devienne un succès, elle est indispensable.
Être prêt techniquement…
Avant toute préparation opérationnelle, le sapeur-pompier de Paris a besoin d’être formé pour acquérir des savoirs, des savoirs-faire et des savoirs-être. La formation constitue le socle de base sur lequel se construit la préparation opérationnelle. Cette formation évolue en permanence. En 2022, le pôle de Limeil-Brévannes va prendre une nouvelle dimension. Les jeunes sapeurs-pompiers de Paris seront mieux formés dans un environnement propice à l’acquisition d’un savoir-faire de haute technicité. En centre de secours, tout est mis en place afin que le pompier de Paris puisse prendre le temps d’apprendre pour acquérir et conserver une efficacité optimale sur intervention. L’innovation continuelle permet à la BSPP de perfectionner la préparation opérationnelle de chacun de ses militaires. Manœuvres avec la garde ou manœuvre individuelle, mise en place de créneaux d’indisponibilité : chaque pompier de Paris est en mesure de travailler seul et en équipe afin de parfaire chaque geste. Le pompier de Paris ne l’est pas seulement sur intervention, il l’est à tout moment de la journée, qu’il soit en caserne ou en permissions, en France ou à l’étranger… C’est un travail de chaque instant que d’être prêt, l’investissement personnel est au cœur de la réussite !
… physiquement…
L’instruction individuelle et collective, les manœuvres de la garde, les exercices et les évaluations de tous niveaux constituent la préparation opérationnelle. Mais la dimension physique n’est pas en reste. Un sapeur-pompier de Paris se doit d’être physiquement prêt pour aller au combat. Ici nous ne parlerons pas de sport, car selon la définition du Larousse, le sport est une activité physique exercée dans le sens du jeu et de l’effort, et dont la pratique suppose un entraînement méthodique et le respect de règles. La préparation physique, quant à elle, a pour objectif d’améliorer et de maintenir la capacité opérationnelle d’un soldat dans le cadre des missions qui lui sont fixées. Il s’agit là d’activités réfléchies, encadrées et programmées pour que le militaire soit physiquement prêt à intervenir, en assurant sa propre sécurité, celle de ses camarades et celle des victimes.
… et stratégiquement.
La préparation opérationnelle ne rime pas qu’avec l’aspect « terrain » de l’intervention. Pour que la mission soit une réussite, l’état-major opérationnel (EMO) se doit, lui aussi, d’être prêt. Pas spécialement pour effectuer des sauvetages ou manœuvrer une lance, mais avant tout pour garder sa capacité à organiser le chaos lorsque celui-ci se présente. Du renseignement à la couverture sanitaire en passant par la communication de crise et la gestion des moyens : il est vital pour la BSPP de garantir une synergie parfaite entre tous les acteurs. Pour cela, les militaires de garde et d’astreinte à l’EMO effectuent des formations et des exercices spécifiques dispensés durant l’année. De plus, a minima une fois par mois, un exercice sur table avec l’activation de l’EMO a lieu, pouvant être aussi jumelé avec un exercice terrain.
L’ÉVALUATION DE LA PRÉPARATION OPÉRATIONNELLE (EPO)
L’EPO est un contrôle programmé dans tous les centres de secours BSPP, tous les deux à trois ans. Cette évaluation, présidée par le chef de corps de l’unité, vise à s’assurer de l’atteinte d’un niveau de savoir-faire et de connaissance individuel et collectif. L’accent est mis sur les risques les plus probables et dangereux. Ainsi, l’EPO permet au chef de corps de détecter les cadres et militaires du rang présentant un niveau opérationnel perfectible, et de mettre en place les mesures correctives qui s’imposent. Chaque personnel est contrôlé dans chaque domaine du PISTER correspondant à l’emploi opérationnel principal occupé.
« Une manière de se remettre en question »
Le mardi 11 janvier, le centre d’appui et de secours de la Monnaie effectue son évaluation de la préparation opérationnelle (EPO). L’occasion de montrer au commandement que la Brigade dispose de spécialistes en intervention subaquatique de grande qualité. ALLO DIX-HUIT a suivi le sergent-chef Sandy Joselon à travers cette journée plutôt spéciale.
Il fait un froid glacial ce mardi matin, lorsque nous arrivons quai de Conti au bord du « commandant Besnier », emblématique centre de secours péniche de la BSPP. Il est 7 heures, le soleil peine à se lever. Nous sommes reçus par le sergent-chef Joselon, sous-chef de centre. Le sous-officier a plutôt un profil de deuxième ligne de rugby que de nageur-plongeur, mais les apparences sont souvent trompeuses. À l’intérieur, c’est l’effervescence, tout doit être au cordeau pour l’arrivée de la commission d’évaluation.
Il est 7 h 30 lorsque la commission d’évaluation, présidée par le chef de corps du groupement d’appui et de secours (GAS), se présente. Quelques mots bienveillants pour mettre en confiance les militaires spécialistes et lancer la journée.
Le sergent-chef, avec ses dix-sept ans de service, n’en est pas à sa première EPO, il a dû prouver maintes fois ses savoir-faire et la qualité de sa préparation. Mais comme tous, il y a toujours une légère appréhension, le jour de l’EPO. Pas question de se rater, surtout pas sur la première évaluation qui lance le début de la journée : l’épreuve de la planche. Au centre d’appui et de secours de la Monnaie, la planche se situe sur le quai et ce jour-là, il fait nuit et la température frôle le négatif, il est donc primordial de bien s’échauffer. En une traction dynamique, le sous-officier expérimenté se retrouve en haut du bout de bois situé à 2,40 mètres.
La journée s’enchaîne avec la manœuvre incendie. Le sergent-chef Joselon doit intervenir pour un feu de péniche sans passager. Il briefe ses équipes sous l’œil de l’évaluateur et grimpe dans la vedette d’intervention. En tant que chef de garde, il doit non seulement commander la manœuvre, mais c’est aussi lui qui barre le bateau jusqu’à l’intervention. Son équipe met en eau la lance située à l’avant de l’embarcation puis attaque le foyer pour empêcher les flammes de se propager à l’embarcation située en amont. Le chef engage ensuite son équipe à l’intérieur du bateau pour effectuer une reconnaissance. La manœuvre se termine, le sergent-chef et ses hommes ont fait le boulot. « Je me suis senti plutôt bien, je n’ai pas ressenti de difficultés particulières » admet le sous-officier à l’évaluateur. Cette manœuvre, il la maîtrise et ses hommes aussi !
Le sergent-chef Joselon poursuit par une autre manœuvre incendie puis par un entretien sur la réglementation en tant que chef d’agrès SIS et officier nautique directeur de plongée. C’est sur cette dernière épreuve qu’il termine brillamment son évaluation. La prochaine sera dans deux ans et cette fois-ci, ce sera probablement en tant que chef du centre de secours. Là encore, il sera prêt et ses hommes aussi !
« UnE EPO se prépare en continu »
Le caporal-chef Quentin Touraine, 8 ans de service, est un militaire du rang expérimenté. Affecté depuis quelques mois à Clichy-sous-Bois (93), poste de commandement de la 14e compagnie, il vit aujourd’hui sa première EPO dans sa nouvelle caserne.
Nouvelle caserne, certes, mais rien n’y change : l’attente du commandement est la même partout, quelle que soit la compagnie ou le groupement dans lequel on est affecté. La fraîche journée d’hiver commence par la planche, symbole phare du pompier de Paris : chaque militaire se doit de la monter. Le caporal-chef, lui, la monte à vingt, et il ne compte pas y déroger. La pression est palpable, il se présente réglementairement devant la planche, puis en un mouvement se retrouve en haut, « c’est très bien caporal-chef » souligne même son chef de corps.
En tant que chef d’équipe incendie, il est évalué en même temps que tout l’équipage du premier secours évacuation. Le caporal-chef est en tenue de feu dans le camion, la sirène résonne dans toute la caserne, le chef d’agrès grimpe dans l’engin et donne ses consignes « Nous partons pour un feu en sous-sol, je n’ai pas d’informations complémentaires ». Le conducteur démarre. Un tour du pâté de maisons plus tard et l’engin se retrouve devant la caserne. Une victime les interpelle, elle présente des symptômes d’une intoxication aux fumées. Sous l’œil des évaluateurs, la manœuvre se lance, chaque soldat du feu sait ce qu’il a à faire. Le hall d’entrée de l’immeuble est réellement enfumé, le caporal-chef reçoit l’ordre d’établir une lance. D’une façon énergique, il s’exécute puis s’engage avec son binôme dans le parking souterrain. Trois véhicules sont en train de brûler et deux autres commencent à prendre feu ! Avec sa lance, le caporal-chef éteint fictivement les véhicules puis lutte contre les propagations. L’évaluation s’arrête, la manœuvre est un succès, le caporal-chef s’est senti plutôt à l’aise dans cet exercice.
Quelques minutes de pause sont nécessaires avant le prochain test. En tant que caporal-chef, Quentin est chef d’agrès du véhicule de secours et d’assistance aux victimes. Il est aussi évalué sur sa capacité à gérer une intervention de secours à victimes. Quentin est accompagné de deux autres militaires du rang qui sont eux aussi évalués. Ils entrent dans la salle, trois évaluateurs observent les moindres faits et gestes de tout l’équipage. La victime, un homme de 65 ans joué par un autre militaire, est très pâle, elle se plaint d’une douleur thoracique très violente puis s’effondre, inconsciente… C’est un cas d’école, la victime tombe en arrêt cardio-respiratoire.
Aguerri à ce type d’interventions, Quentin effectue les premiers gestes de sauvetage, commence le massage cardiaque tout en guidant ses deux collègues. L’exercice, il l’a déjà pratiqué maintes fois sur intervention, mais aujourd’hui, il faut surjouer la scène, chaque geste pratiqué doit être annoncé en amont, tout doit être dans le parfait respect des règlements. Fin de manœuvre. Quelques questions auxquelles Quentin répond sereinement, et l’évaluation prend fin.
L’après-midi, une dernière manœuvre incendie pour clôturer de la plus belle des manières une EPO qui sera, sans doute pour lui, la dernière, en tant que militaire du rang. Quentin est en effet dans le cursus pour devenir sergent et il ne compte pas s’arrêter en si bon chemin.
(AUS)SIPO DIT, (AUS)SIPO FAIT !
Depuis le début de l’année 2021, la Brigade s’est dotée d’un nouvel outil pour optimiser la préparation opérationnelle de ses sapeurs-pompiers de Paris.
L’application SIGTAO, qui gère le temps d’activité opérationnelle des militaires de la BSPP, a été dotée en 2021 d’un nouveau module. Nommé SIPO pour suivi individuel de la préparation opérationnelle, ce module dispose de toutes les données de la garde quotidienne dans chaque centre de secours de la BSPP.
SIPO a été incrémenté de tous les savoir-faire qu’un sapeur-pompier de Paris doit maîtriser, qu’il soit spécialiste ou non. De la position latérale de sécurité au massage cardiaque externe en passant par l’établissement d’une lance sur division alimentée ou l’établissement d’une échelle trois plans, toutes les manœuvres s’y trouvent. Chaque savoir-faire est répertorié en fonction de son taux de criticité. Il peut être à criticité faible, significative, critique ou optionnelle. Un savoir-faire critique doit être travaillé une fois au minimum tous les quatre mois, un savoir-faire significatif doit être travaillé au moins une fois tous les six mois, quant au savoir-faire faible, il doit être travaillé au minimum une fois par an.
Grâce à un algorithme inséré dans le système d’information, SIPO propose, chaque fois qu’on lui demande, un savoir-faire à travailler lors de la manœuvre journalière. L’algorithme prend en compte les militaires de chaque engin et l’historique de toutes les manœuvres travaillées lors de ses gardes précédentes. SIPO propose le savoir-faire à la criticité la plus élevée, qui a donc été le moins travaillé, par le plus de personnel de l’engin possible. La manœuvre est donc réalisée lors d’un créneau adapté en fonction de l’engin, mis en indisponibilité afin que le savoir-faire soit entièrement validé.
Au-delà d’une aide pour optimiser la préparation opérationnelle, SIPO est un outil qui permet au commandement de s’assurer que le programme de savoir-faire a bien été réalisé. SIPO permet d’une part de s’assurer que le sapeur-pompier de Paris est compétent, vis à vis de la population, et, d’autre part, d’assurer aux militaires de la BSPP, qu’ils sont eux-mêmes complètement prêts à partir sur intervention.
Aujourd’hui disponible pour toutes les spécialités du GAS, SIPO est devenu un outil incontournable à la préparation opérationnelle. Évolutif, il est amené à se développer très prochainement au bénéfice de l’environnement « soutien ».
Une belle avancée pour la BSPP.
LA TROISIÈME DIMENSION !
Un « jeu » vidéo pour parfaire sa préparation opérationnelle : voici la SIMOPS !
Apprendre en jouant, c’est ce que s’évertue à réaliser depuis plusieurs années la section numérisation de l’espace de formation (SNEF), section du bureau ingénierie de la formation (BIF). La SNEF, basée au fort de la Briche à Saint-Denis, développe en son sein la simulation opérationnelle (SIMOPS). Cet outil, pleinement ancré dans la préparation opérationnelle, permet la modélisation numérique d’une intervention en y intégrant des stagiaires évoluant dans un scénario.
Aujourd’hui, la SIMOPS prend son envol et devient un acteur important de l’entraînement du sapeur-pompier de Paris. L’outil permet entre autres d’entraîner le commandant des opérations de secours à prendre des décisions tactiques et stratégiques. Utilisée aujourd’hui en partie par le GFIS, dans le cadre de cours ou d’examens, la SIMOPS est aussi utilisée au sein des unités opérationnelles spécialistes et « génériques ».
Tunnels, voies ferrées, immeubles de (très) grande hauteur, voies fluviales, pavillons… Chaque unité de la BSPP possède un environnement qui lui est propre. Afin d’optimiser au mieux l’entraînement des militaires, un commandant de compagnie peut demander à la SNEF de créer un scénario adapté aux spécificités de son unité, tout en fixant des objectifs pédagogiques et opérationnels.
Une fois le scénario créé par le groupe SIMOPS, les producteurs se déplacent au sein des unités pour faire l’animation de la simulation opérationnelle. Manette en main, chaque pompier de Paris réalise alors la mission qui lui est confiée, et remplit les objectifs précédemment définis.
Le carnet de commande commence à se remplir pour le groupe SIMOPS. Le bureau médical d’urgence utilise déjà l’outil et le savoir-faire des producteurs pour former les nouveaux médecins et infirmiers à des interventions avec de nombreuses victimes. Les spécialistes NRBC y voient, eux aussi, un outil capable de modéliser de manière pédagogique un plan jaune ou une intervention à caractère technologique.
La SIMOPS est vouée à évoluer et prendre une ampleur considérable. L’objectif à atteindre pour le futur est la création d’une bibliothèque de scénarios dans laquelle chaque unité peut puiser une manœuvre et, de manière autonome, la faire travailler à ses militaires. Le futur est en marche à la BSPP !
UN PHYSIQUE OPÉRATIONNEL
Au sein de la préparation opérationnelle du sapeur-pompier de Paris, la préparation physique opérationnelle (PPO) occupe une place essentielle. Course à pied, natation, musculation et gymnastique : l’activité physique est fondamentale.
Si le sapeur-pompier de Paris n’est pas un sportif de haut niveau, nous pouvons nous accorder sur le fait qu’il soit au moins un sportif professionnel. Le haut niveau implique une discipline et une rigueur dans la nutrition, la récupération et le sommeil, ce qui n’est aucunement compatible avec le métier de sapeur — pompier de Paris. Des repas coupés ou manqués, des nuits hachées et des séances de sport stoppées en plein effort font partie de l’essence même du métier, et c’est cela qui en fait tout le charme ! « Pourtant, le sapeur-pompier de Paris doit avant tout s’entraîner pour être rustique et capable de s’adapter et d’évoluer dans tous les environnements », affirme le major Bonnet, référent EPMS de la Brigade. Son crédo : goût de l’effort, dépassement de soi et volonté de toujours progresser.
« La course à pied, la natation, la musculation et la gymnastique, sport emblématique à la BSPP, sont les activités physiques fondamentales à la mise en condition physique générale du pompier de Paris. Ces activités sont prioritaires sur les autres et sont également supports d’évaluation », rappelle le major. Le sauvetage aquatique, les parcours sportifs type sapeur-pompier, l’escalade, la méthode naturelle ou encore la course d’orientation sont autant de disciplines dérivatives. Elles trouvent naturellement leur place dans la PPO pour concourir au renforcement de savoir-faire directement transposables dans l’activité opérationnelle. Toutes ces disciplines représentent plus de 80 % de la préparation physique opérationnelle totale du sapeur-pompier de Paris. Les 20 % restants sont destinés principalement aux sports collectifs et aux activités complémentaires destinées à renforcer la motivation et la cohésion de groupe.
L’entraînement physique militaire et sportif du sapeur-pompier de Paris doit être considéré, d’une part comme le moyen de développer ses qualités physiques et morales afin de répondre présent H24, et, d’autre part, de préserver au maximum son capital santé.
Un contrôle de la préparation physique
Afin que chaque sapeur-pompier de Paris garde une rigueur dans sa préparation physique, il existe un contrôle physique obligatoire (CPO) qui intègre directement le contrôle de la condition physique des militaires (CCPM). Ces contrôles constituent le rendez-vous annuel obligatoire de tout sapeur-pompier de Paris et sont détaillés dans le schéma ci-contre.
LE PHYSIQUE, MAIS PAS QUE…
Détermination, sang-froid, prise de décision, réflexe… De nos jours, la préparation mentale est également devenue un des enjeux de l’efficacité opérationnelle du combattant. Au sein des forces armées, l’ORFA (optimisation des ressources des forces armées) a ainsi vu le jour et regroupe l’ensemble des moyens et des stratégies mentales qui permettent à chacun de mobiliser au mieux ses propres ressources physiques et psychologiques, en fonction des exigences des situations qu’il rencontre. Elle regroupe des techniques cognitives, physiologiques, émotionnelles et comportementales qui font appel aux procédés de base que sont la respiration, la relaxation et l’imagerie mentale. Ces techniques représentent une « boite à outils pédagogique » que chacun personnalisera et adaptera à ses besoins pour une utilisation autonome. La méthode ORFA présente un grand intérêt pour la gestion du stress opérationnel, qu’il soit de situation ou suite à un traumatisme.
Photographie d’ouverture : CCH Soline Laplace. Autres photos : CPL Jean Flye sauf mention.