Web-série — Cinq jours, cinq casques. Bien plus que de simples équipements de protection, ils sont le symbole d’une profession. Place au casque 33 ! Ce nouveau modèle du début du XXe siècle est plus robuste que son prédécesseur.
En 1931, le moment est venu de faire peau neuve. Le colonel Pouderoux, à la tête du Régiment, s’interroge sur l’efficacité du casque de 1885. Après des années de recherches et de tests, le casque modèle 1933 est présenté et adopté. Techniquement élaboré et quatre fois plus résistant que le casque de 1885, le nouveau modèle coiffera dès 1933 la tête de tous les militaires du régiment.
La bombe, de forme légèrement trapézoïdale, est en acier inoxydable et en une seule pièce. Elle est bordée sur son contour d’un jonc en laiton. Le cimier est fixé par des rivets à tête ronde. Le casque 33 assure parfaitement la protection de la partie supérieure de la tête contre les chocs et les projections. À sa base, il présente deux échancrures d’aération. Le nouveau modèle se finit sous forme de méplat à l’avant. La jugulaire est en cuir réglable par une boucle de serrage. Elle est fixée au casque par deux passants en acier.
Le casque 33 reste en dotation jusqu’au milieu des années 1980. Il subira très peu de modifications. Aujourd’hui devenu le casque de tradition des sapeurs-pompiers de Paris, il est porté lors des cérémonies et du défilé du 14 juillet.
Néanmoins, le casque ne couvre ni la nuque, ni le visage. Un certain manque de stabilité est notable et il présente une isolation thermique moyenne. Sans oublier qu’il peut conduire l’électricité.
Le casque en « peau de locomotive » va céder sa place à un casque révolutionnaire !