UN JOUR, UN CASQUE — Épisode 2 : le casque de 1933 : techniquement solide

Alice Bré­chi­gnac —  — Modi­fiée le 25 juillet 2024 à 09 h 07 

Web-série — Cinq jours, cinq casques. Bien plus que de simples équipements de protection, ils sont le symbole d’une profession. Place au casque 33 ! Ce nouveau modèle du début du XXe siècle est plus robuste que son prédécesseur.

En 1931, le moment est venu de faire peau neuve. Le colo­nel Pou­de­roux, à la tête du Régi­ment, s’in­ter­roge sur l’efficacité du casque de 1885. Après des années de recherches et de tests, le casque modèle 1933 est pré­sen­té et adop­té. Tech­ni­que­ment éla­bo­ré et quatre fois plus résis­tant que le casque de 1885, le nou­veau modèle coif­fe­ra dès 1933 la tête de tous les mili­taires du régiment.

La bombe, de forme légè­re­ment tra­pé­zoï­dale, est en acier inoxy­dable et en une seule pièce. Elle est bor­dée sur son contour d’un jonc en lai­ton. Le cimier est fixé par des rivets à tête ronde. Le casque 33 assure par­fai­te­ment la pro­tec­tion de la par­tie supé­rieure de la tête contre les chocs et les pro­jec­tions. À sa base, il pré­sente deux échan­crures d’aération. Le nou­veau modèle se finit sous forme de méplat à l’avant. La jugu­laire est en cuir réglable par une boucle de ser­rage. Elle est fixée au casque par deux pas­sants en acier.

Le casque 33 reste en dota­tion jusqu’au milieu des années 1980. Il subi­ra très peu de modi­fi­ca­tions. Aujourd’­hui deve­nu le casque de tra­di­tion des sapeurs-pom­piers de Paris, il est por­té lors des céré­mo­nies et du défi­lé du 14 juillet.

Néan­moins, le casque ne couvre ni la nuque, ni le visage. Un cer­tain manque de sta­bi­li­té est notable et il pré­sente une iso­la­tion ther­mique moyenne. Sans oublier qu’il peut conduire l’électricité.

Le casque en « peau de loco­mo­tive » va céder sa place à un casque révolutionnaire !