UN POMPIER, UN CS — Anthony au CS Villeneuve-Saint-Georges

Raphaël Orlando
16 mars 2025
Raphaël Orlan­do —  — Modi­fiée le 30 juin 2025 à 02 h 51 

[tag-adh] Bien qu’il partage son secteur avec la nouvelle école des sapeurs-pompiers de Paris à Limeil-Brévannes. Ici, au CS Villeneuve-Saint-Georges, l’instruction laisse place aux interventions.

Bon­jour Antho­ny, pour­rais-tu te présenter ?

Salut, je suis le capo­ral-chef Antho­ny Hono­ré, je suis depuis mes débuts au CS Vil­le­neuve-Saint-Georges, soit depuis 4 ans et demi. J’ai rapi­de­ment été au PEC, seule­ment un an après mon arri­vée, et je suis capo­ral-chef depuis près d’un an et demi. Actuel­le­ment je vais à l’avancement puisque je viens de pas­ser le CAF11 dont j’attends les résul­tats. Sur le plan per­son­nel, je suis ori­gi­naire du Mans, mais avec ma conjointe, nous avons choi­si de nous rap­pro­cher de Paris il y a deux ans.

Quel est le pre­mier aspect posi­tif qui te vient en tête en pen­sant à ce CS ?

Le CS Vil­le­neuve-Saint-Georges, c’est un peu la petite caserne cachée du G2, mais on s’y sent bien, et on a un super sec­teur d’intervention. On a la chance d’avoir un DN com­plet ain­si qu’un CCR, ce qui n’est pas for­cé­ment le cas ailleurs.

Quelles spé­ci­fi­ci­tés ou type d’inter’ pour ce secteur ?

Vil­le­neuve c’est un sec­teur où il se passe beau­coup de choses. La popu­la­tion est assez défa­vo­ri­sée, ce qui entraîne une grande diver­si­té d’interventions. On fait pas mal d’incendie, mais aus­si du secours à vic­times assez jus­ti­fié avec notam­ment de la plaie par arme blanche ou par arme à feu. On couvre éga­le­ment un impor­tant réseau de trans­ports, qu’il s’agisse de voies fer­rées, de routes ou d’autoroutes, avec par­fois des ciné­tiques très éle­vées. D’un point de vue géné­ral c’est une bonne caserne pour acqué­rir de l’expérience sur des inter­ven­tions variées.

Quelle est l’intervention qui t’a le plus mar­qué dans ce CS ?

J’en ai plu­sieurs en mémoire, mais une m’a par­ti­cu­liè­re­ment mar­quée. C’était un feu dans la rue de Paris, le long de la natio­nale 10 – c’est une rue où l’on inter­vient sou­vent pour des incen­dies. Il s’agissait d’un feu d’appartement plei­ne­ment déve­lop­pé, qui s’était pro­pa­gé à la cage d’escalier. Il y a eu trois défe­nes­trés, un bilan assez lourd. Un dimanche matin, ça casse un peu l’am­biance du match de foot avec la garde.

Sou­ve­nir personnel/​cohésion le plus mar­quant dans ce CS ?

Avec les mecs du CS, on par­tage beau­coup de choses, parce qu’on est plus ou moins tous arri­vés en même temps avec une belle vague de nou­veaux arri­vants. On essaie d’organiser régu­liè­re­ment un week-end chez l’un d’entre nous, ce qui per­met de décou­vrir dif­fé­rentes régions. D’un point de vue pro­fes­sion­nel, J’ai eu la chance de par­tir sur trois déta­che­ments : les inon­da­tions dans le Nord-Pas-de-Calais pen­dant 10 jours, les feux de forêt en Gironde pen­dant 10 jours éga­le­ment, et les feux de forêt à Angers. Ce sont des moments forts où l’on sort de l’univers Bri­gade, bien qu’on reste en uni­forme. Ça fait du bien : on ren­contre des civils, on découvre de nou­veaux lieux, de nou­veaux camions, d’autres méthodes de tra­vail… Et sur­tout, on a le sen­ti­ment d’être tou­jours plus utile. J’en garde d’excellents souvenirs.

1 : Cer­ti­fi­cat d’ap­ti­tude à la for­ma­tion de niveau 1


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