WEB-SERIE - Le journal d'une VSC (épisode 2/3) : Premiers secours

Harry Couvin
7 août 2020

[tag-adh] Étudiante en histoire, Laura Z. a été volontaire en Service Civique au CS Saint-Maur (94). Pendant dix mois, de mai 2019 à février 2020, elle a tenu un journal alimenté par ses sensations, ses réflexions et ses sentiments. Découvrez aujourd’hui le deuxième épisode de son récit, nous plongeant avec sincérité au cœur du secours à personnes.

La rédac­tion Allo18 —  — Modi­fiée le 21 juillet 2024 à 09 h 57 

Entre ma pre­mière et ma deuxième garde, il s’est écou­lé un mois et demi.

Entre­temps, j’ai effec­tué, avec une ving­taine d’autres volon­taires ser­vice civique, entre 18 à 27 ans, deux semaines de for­ma­tion au PSE1/​PSE2, intenses, mais mer­veilleuses, à la caserne de Port-Royal. Pen­dant ces deux semaines, il faut s’astreindre à une dis­ci­pline : révi­ser chaque soir, chaque matin, pra­ti­quer le plus pos­sible, et ne pas lais­ser doutes ou incer­ti­tudes sans réponses claires. Le but est de ne pas prendre le risque d’être dému­nie, plus tard, sur intervention.

Cette for­ma­tion a été tout simplement…géniale !

Nos for­ma­teurs, furent le Ser­gent M, les capo­raux-chefs R., N., M., et le 1CL B. Ils ont su nous mettre rapi­de­ment dans le bain, avec beau­coup de péda­go­gie, tout en nous fai­sant vivre des moments mémorables.

Cer­tains de mes col­lègues VSC sont deve­nus des amis, avec les­quels je suis res­tée en contact depuis. Nous avions vrai­ment un bon groupe, à la fois sérieux, atten­tif, sou­dé, et par­fois délirant.

Ces qua­torze jours ont été intenses. La pres­sion s’est ins­tal­lée avec l’envie de réus­sir. Ces jour­nées, je ne les ai pas vues passer.

Vers la fin du stage et pour des éva­lua­tions en plein air, nous avons pas­sé une jour­née au Fort de Vil­le­neuve-Saint-Georges. Depuis le XIXe siècle, cet antre his­to­rique n’a eu de cesse de mettre à l’épreuve ceux, et celles, ayant vou­lu rejoindre les rangs des sapeurs-pom­piers de Paris. Pas­ser sous la voûte du fort, voir les ins­crip­tions sur les murs, ça m’a fait fris­son­ner. Dif­fi­cile de l’expliquer, c’est… solen­nel. Ça fait son effet sur une fille curieuse de voir et de tou­cher les choses de près.

Ma for­ma­tion ter­mi­née et obte­nue du pre­mier coup (dire que j’étais emplie de fier­té et de joie serait un doux euphé­misme), j’ai posé mes gardes dès la mi-juin.

Les interventions

Pour ma deuxième garde, je com­mence en tant que qua­trième équi­pier, c’est à dire en plus de l’équipage clas­sique com­po­sé de trois pom­piers. C’est une tran­si­tion, une façon de me tes­ter sur inter­ven­tion, d’observer ma façon de faire, ma réac­ti­vi­té, mes inter­ac­tions en fonc­tion de la vic­time et des situations.

Plus tard, je vais offi­ciel­le­ment deve­nir troi­sième équi­pier et prendre le VSAV “à mon compte”. C’est véri­ta­ble­ment à ce moment pré­cis que je deviens plei­ne­ment opé­ra­tion­nelle et que je suis capable de prendre un vrai piquet de pom­pier. Cela dit, là encore, tout semble dépendre du CS.

Durant dix mois à la caserne, il faut révi­ser ses acquis régu­liè­re­ment et pro­fi­ter des ins­truc­tions pour entre­te­nir sa mémoire. Car il y a des gestes de secours qui demeurent peu pra­ti­qués au quo­ti­dien, en fonc­tion du sec­teur où l’on est affecté.

Dès mes pre­mières gardes, une chose me frappe, comme une évi­dence. Le pom­pier de Paris se trans­forme sou­vent en simple moyen de trans­port sani­taire, dans des situa­tions ni réel­le­ment graves, ni for­cé­ment vitales. C’est un fait… Mes col­lègues VSC, eux aus­si, ont rapi­de­ment eu l’occasion de s’en apercevoir.

80 % à 90 % des inter­ven­tions jour­na­lières des sapeurs-pom­piers de Paris relèvent du secours à vic­time (SAV) . Et, dans ce secours à vic­time, un grand nombre d’interventions consiste à pro­di­guer des pre­miers soins sur des bles­sures par­fois très super­fi­cielles, il s’agit sou­vent de cas où l’urgence n’est pas abso­lue ; où l’on ne fait pas des gestes de secours “vitaux” à pro­pre­ment par­ler. De plus, une par­tie de la popu­la­tion semble ne pas tou­jours faire la dis­tinc­tion entre le besoin d’un méde­cin de ville et l’intervention des pom­piers. Ce qui fait que trop sou­vent, le VSAV trans­porte la vic­time vers l’hôpital, sans n’avoir fait rien de plus qu’un bilan…

La “malédiction” du CCH

Ce type d’interventions arrive d’ailleurs le plus sou­vent lorsque je prends du VSAV 1… avec l’incontournable et incom­pa­rable CCH P. ! À chaque fois que je suis de garde avec lui, je suis sou­mise des émo­tions contra­dic­toires. Je suis ravie parce que je sais que l’ambiance va être super bonne, mais je sais aus­si que nous allons “ramas­ser” toute la jour­née et ne qua­si­ment pas dor­mir de la nuit !

Sa répu­ta­tion (ou devrais-je dire sa malé­dic­tion ?) est une chose admise par tous ses com­parses de la caserne. Tout le monde sait éga­le­ment qu’elle déteint sur son équi­page. Elle implique, entre autres de réa­li­ser un grand nombre d’interventions, de man­ger à des heures aléa­toires ou tar­dives à cause du grand nombre de départs (déjeu­ner rare­ment avant 15 heures et le soir, jamais avant 22 heures), ou encore, de déca­ler au mini­mum deux ou trois fois après minuit (ce qui signi­fie envi­ron 2 à 3 heures de som­meil en conti­nu). Un score de veille noc­turne lar­ge­ment au-des­sus de la moyenne du CS. Cela dit, sa bonne humeur et son sou­rire nous aident à gar­der le nôtre, autre­ment dit : on le suit tous dans sa “malé­dic­tion” avec grand plaisir !

Cette nuit-là, nous arri­vons donc au beau milieu d’une fête tenue par une quin­zaine de jeunes dans le petit jar­din d’une mai­son. La moi­tié d’entre eux est for­te­ment alcoo­li­sée dont un en par­ti­cu­lier qui est éten­du, incons­cient, sur une chaise longue, à la limite du coma éthy­lique. Cepen­dant, il se réveille pro­gres­si­ve­ment grâce aux sti­mu­li que nous lui fai­sons sur la main. Ses amis, hilares de le voir dans un tel état, refusent de com­prendre que nous devons l’emmener à l’hôpital. L’autre solu­tion, pro­pose le CCH P. : c’est la police. Le ton monte lorsque les jeunes veulent que nous repar­tions, tout sim­ple­ment. Trop tard mes­sieurs-dames ! Nous fini­rons par emme­ner le jeune homme à l’hôpital au bout d’une demi-heure de négociation.

Il faut le savoir. Quand son auto­ri­té est mise à mal, le sapeur-pom­pier de Paris pos­sède une autre corde à son arc : l’art de la négociation !

Inutile de vous dire que dans de telles cir­cons­tances cer­tains chefs d’agrès doivent faire preuve de sang-froid, face aux requé­rants. Je dois avouer qu’à leur place, je devrais sûre­ment me mordre les lèvres pour ne pas dire ce que je pense dans un élan de lassitude…

Pour en reve­nir à cette deuxième garde : nous déca­le­rons de 7 h 09 à 16 h 45 non-stop avec, à tout cas­ser, 45 minutes de calme dans la jour­née. Nous man­ge­rons à 23 heures et déca­le­rons encore trois fois entre 2 h 30 et 5 heures. “Ça a piqué”.

Par­mi les inter­ven­tions mar­quantes de la jour­née : une ten­ta­tive de sui­cide (TS). Une femme d’une tren­taine d’années, alcoo­li­sée et mani­fes­te­ment dépri­mée est assise sur le rebord du bal­con de l’appartement situé au troi­sième étage. Elle semble dans un état second et aurait pris des médi­ca­ments. Sa fille, lycéenne, la découvre ain­si, en ren­trant après ses cours. Les négo­cia­tions avec mère de famille pour ten­ter de la cal­mer et de lui faire entendre rai­son dure­ront 90 minutes.

Mal­heu­reu­se­ment, celle-ci, refu­sant avec opi­niâ­tre­té de nous suivre à l’hôpital et se mon­trant de plus en plus agi­tée et vio­lente, nous a obli­gés à faire appel à la police pour assu­rer son trans­port vers le ser­vice des urgences en toute sécurité.

Durant cette inter­ven­tion, j’ai fait en sorte de prendre la jeune lycéenne avec moi, à part en par­lant de ce qu’elle aime­rait faire plus tard, pour faire diver­sion, et qu’elle n’ait pas à subir ce triste dénouement.

L’abnégation du sapeur-pompier

Un malaise vagal, une per­sonne incons­ciente, un rele­vage seront quelques-unes des inter­ven­tions assez rou­ti­nières pour ma troi­sième garde. Je suis encore qua­trième équi­pier et j’ai hâte de grim­per d’un éche­lon et faire par­tie de l’équipage à part entière. Et entre nous, j’en ai marre de me faire bal­lo­ter à l’arrière de l’engin, comme un linge dans une machine à laver, au rythme fou des départs sur intervention…

C’est en entrant dans tous ces appar­te­ments, ces chambres, ces caves, et autres cou­lisses de la vie humaine publique ou pri­vée (ex : locaux RATP, com­mis­sa­riat, entre­prises, chan­tiers, etc), mine de rien : que l’on pénètre, on inves­tit l’intimité des hommes. C’est incon­tes­ta­ble­ment mys­tique d’être à la fois le témoin et l’acteur de cet ins­tant où, un lien d’hyperproximité se crée entre deux inconnus.

Lorsqu’on y pense, le moment où la main du secou­riste approche celle du malade ou de la per­sonne en détresse a quelque chose d’héroïque. Un héroïsme qui fait naître un sen­ti­ment ras­su­rant au cœur même de la souf­france humaine. Le quo­ti­dien du pom­pier de Paris relève en fin de compte d’une abné­ga­tion, d’une géné­ro­si­té pro­fes­sion­na­li­sée comme il en existe peu.

De plus, on ne pense pas suf­fi­sam­ment au fait que le sapeur est sou­vent ame­né à se salir les mains, à œuvrer par­fois dans des zones confi­nées où règnent des odeurs nau­séa­bondes. Il sait faire abs­trac­tion de ses propres sens afin de se concen­trer sur ceux de la victime.

Il n’y a pas de place pour le juge­ment, le dégoût ou la répul­sion dans la men­ta­li­té du sapeur-pom­pier. Le simple fait de por­ter ce titre implique entre autres de res­ter solide, calme et serein devant l’incertitude. En un mot : en toute cir­cons­tance, je les ai vus revê­tir cette image de force sur laquelle mon­sieur Tout-le-Monde peut s’appuyer.

Premier décédé

Pour ma garde sui­vante, je suis enfin troi­sième équi­pier. Nous inter­ve­nons en ren­fort sur mon pre­mier arrêt car­dio-res­pi­ra­toire (ACR). Je pense que je m’en sou­vien­drai toute ma vie. À notre arri­vée devant la mai­son où se trouve déjà un VSAV du CS Cham­pi­gny et une équipe médi­cale, je remarque cette jeune fille (la fille de la vic­time) assise contre le mur du per­ron de la porte, emmi­tou­flée dans une cou­ver­ture, en état de choc. Le « bip » répé­té et stri­dent du mul­ti­pa­ra­mé­trique de l’équipe médi­cale résonne au-delà des murs de la mai­son. En entrant, je découvre cette agi­ta­tion autour d’un corps inani­mé. Un qua­dra­gé­naire. La femme de la vic­time est elle aus­si dans un état second : elle est en train de répé­ter que sa fille doit emmé­na­ger la semaine sui­vante dans un appar­te­ment pour ses études, mais qu’il va fal­loir à pré­sent s’arranger autre­ment. Je com­prends immé­dia­te­ment que dans ces moments là, en fonc­tion des indi­vi­dus, le cer­veau se rat­tache à quelque chose de ration­nel – à une valeur sûre – pour échap­per ou nier la situa­tion et se pré­mu­nir psychologiquement.

Et moi, je me retrouve en plein milieu, les yeux rivés sur la vic­time. Nous allons alter­ner le mas­sage car­diaque avec les pom­piers de Cham­pi­gny afin que cha­cun puisse souf­fler, et que la RCP reste éner­gique et efficace.

« — C’est la pre­mière fois que tu fais un ACR ?, me demande le Ser­gent E‑M.

J’acquiesce avec un air grave.

— Si tu ne te sens pas de mas­ser, rien ne t’y oblige, me dit-il.

— Non non, ça va. Ça vous dérange si j’y vais en pre­mier, Sergent ?

— Pas du tout. Vas‑y. »

Je me suis dit que plus tôt je m’y attel­le­rais, plus vite je lève­rai le voile sur ce que l’on res­sent lorsque l’on tente de redé­mar­rer le cœur de quelqu’un. Et puis, j’ai ten­dance à ne pas vou­loir attendre pour faire quelque chose que je redoute ou que je ne connais pas. De mon point de vue, l’attente finit tou­jours par se muer en doute, en hési­ta­tion, puis, une fois sur deux, elle mène au renoncement.

Mal­heu­reu­se­ment, mal­gré nos efforts, l’homme ne revien­dra pas. Sur le coup, je n’ai pas res­sen­ti grand chose. Pro­ba­ble­ment parce que nous avons fait notre maxi­mum pour le sauver.

Ensuite, lorsque l’équipe médi­cale finis­sait de ran­ger son maté­riel et que nous atten­dions le feu vert pour par­tir. J’ai fixé trop lon­gue­ment le corps sans vie de ce mon­sieur, et une simple petite obser­va­tion, fur­tive, a lais­sé un sillage toxique dans mon esprit : « Il avait à peu près l’âge de mon père ».

En inver­sant les rôles dans ma tête, et en pen­sant à ce que devait res­sen­tir cette fille assise dehors : j’ai sen­ti une boule se for­mer au creux de ma gorge, ain­si qu’une vague de cha­leur m’envahir. Sans que je m’en rende compte, les larmes mon­taient. Hors de ques­tion de les lais­ser cou­ler “Lau­ra, maî­trise-toi bon sang !”

Je n’ai pas réus­si à le cacher au Ser­gent E‑M. qui m’a conseillé d’aller prendre l’air, mais je n’ai pas vou­lu. Je n’ai pas eu envie de mon­trer que ça m’avait atteint.

D’une part parce que c’était la pre­mière fois, et d’autre part à cause du stoï­cisme et de la droi­ture que je me dois d’adopter en pareilles cir­cons­tances. Sur­tout lorsque je porte cet uni­forme. Et, enfin, parce que je n’avais aucune envie que les per­sonnes pré­sentes pensent qu’une femme chez les pom­piers n’a pas la même rete­nue émo­tion­nelle, ou bien la même ges­tion men­tale face aux dif­fi­cul­tés de la vie, que ses col­lègues masculins.

Sur le che­min du retour, dans le VSAV, moins d’une minute suf­fi­ra avant que mes col­lègues ne par­viennent à me faire rire. C’est reparti !

Chez les pom­piers, on ne laisse per­sonne se noyer dans ses inquié­tudes ou ses pro­blèmes. Dès que quelqu’un donne l’impression de se retran­cher sur lui-même (pro­blèmes de vie pri­vée, sou­cis pro­fes­sion­nels…) et de cou­per le contact avec les autres, on s’en inquiète immé­dia­te­ment. C’est vrai­ment une bonne chose. C’est très humain et cela évite une éven­tuelle conta­gion du blues.

En caserne, l’effet com­mu­nau­té accen­tue les émo­tions. La peur de se “déchi­rer” (de com­mettre une erreur), l’angoisse de ne pas satis­faire les attentes du niveau géné­ral de la caserne, com­pa­rer ses com­pé­tences aux autres chaque jour. Pour se faire accep­ter des autres pom­piers plus expé­ri­men­tés – sur­tout au début, pour les nou­veaux arri­vants – les sapeurs adoptent un com­por­te­ment d’observation, de dis­cré­tion, de volon­ta­riat. En même temps, intrin­sè­que­ment, c’est ce que sous-entend la logique de la hié­rar­chie de l’armée : le der­nier arri­vé doit com­men­cer son appren­tis­sage “en bas de l’échelle” et être poly­va­lent. Oui, le sapeur est celui qui “ramasse” le plus, dit-on dans le jargon.

Quand quelque chose ne va pas, mora­le­ment, beau­coup n’hésitent pas à en par­ler. Ils ne le crient pas sur tous les toits, mais ils en parlent avec des col­lègues de confiance, ou avec des gra­dés avec qui ils ont des affi­ni­tés. Il n’en reste pas moins qu’aux yeux de la plu­part des « Bri­ga­dous », cacher son mal, ou en tout cas, en faire abs­trac­tion reste une réac­tion naturelle.

Cette logique de pen­sée interne découle jus­te­ment de cette ambiance pou­vant par­fois être très com­pé­ti­tive entre pom­piers en caserne. Celui ou celle qui se lais­se­ra aller, qui n’ira plus aux séances de sport, qui ne fera plus d’efforts lors des ins­truc­tions ou des manœuvres ; celui ou celle qui aban­don­ne­ra l’idée de ne pas en faire plus, en somme, ne sera pas vu d’un bon œil. Il risque de s’attirer le regard dubi­ta­tif des gra­dés… A la Bri­gade, la fai­néan­tise n’a pas sa place ! Cette com­pé­ti­tion en caserne – notam­ment dans le sport et les exer­cices de manœuvres – per­met en fait de ne jamais faire retom­ber la volon­té des sapeurs-pom­piers de deve­nir meilleur : de trans­for­mer ses fai­blesses en force. La men­ta­li­té par­fois dure, par­ti­cu­lière, mais for­ma­trice de la Bri­gade per­met une saine ému­la­tion, pous­sant cha­cun à don­ner son maximum.

À Saint-Maur, tout le monde s’observait : c’est un moyen pour les membres de la caserne de jau­ger et juger, le poten­tiel de cha­cun. Poten­tiel qui est en fait le miroir de la capa­ci­té à être effi­cace sur inter­ven­tion, et donc, à être digne de confiance en tant que coéqui­pier (sur­tout lors des incen­dies). Cette effi­ca­ci­té, dans le jar­gon, on appelle ça “être gai­né”. Si votre répu­ta­tion vous pré­cède et que vous êtes un pom­pier “gai­né” et com­pé­tent (que ce soit dans le domaine théo­rique ou pra­tique), alors vous ins­pi­rez res­pect et admi­ra­tion auprès de vos collègues.

À suivre...


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Credits

Illustrations : CPL Jean-Marc Robert et Harry Couvin

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