OBJET CULTE — La campagne de l’offrande des calendriers

La rédac­tion Allo18 —  — Modi­fiée le 8 décembre 2022 à 09 h 21 

#Podcasts — Du 9 au 23 décembre, la campagne d’offrande des calendriers, va permettre à la population de saluer le travail des sapeurs-pompiers de Paris. Une tradition désormais établie depuis plus de cinquante ans. ALLO DIX-HUIT vous raconte, en podcast, les débuts et l’aventure de l’édition 2023.

Petite his­toire d’un objet deve­nu culte
Pour mieux com­prendre com­ment ce calen­drier est deve­nu un objet très atten­du en fin d’année, il faut remon­ter le temps jusqu’en 1970… Accom­pa­gnés de M. Serge Sap­pa (notre pho­to), ancien du régi­ment puis de la Bri­gade (1965 – 1993) et membre de l’ADOSSPP depuis 1965, nous sommes par­tis à la décou­verte de l’histoire des calen­driers à la BSPP.


LE PODCAST


Après quelques spo­ra­diques expé­riences anté­rieures, l’aventure du calen­drier des sapeurs-pom­piers de Paris a vrai­ment com­men­cé au début des années 70. Le com­man­de­ment cher­chait un moyen d’acquérir un éta­blis­se­ment pour accueillir les sol­dats du feu et leurs familles. Pour cette sous­crip­tion, l’idée de l’offrande reçue en échange d’un calen­drier a ger­mé dans l’esprit de plu­sieurs pom­piers de Paris. 

« Le calen­drier est né de la déter­mi­na­tion farouche de cer­tains hommes, dont le CDT Ernest Lasalle, chef du ser­vice social de l’époque, et de l’ADC Lucien Schmit, chef de l’imprimerie » nous explique Serge Sap­pa. Ils vou­laient créer, impri­mer et offrir ce pré­sent en échange de dons entiè­re­ment des­ti­nés à l’action sociale. Mais la dif­fi­cul­té rési­dait dans la charge de tra­vail qui les atten­dait, car, à l’époque, le calen­drier était entiè­re­ment réa­li­sé en interne : maquette, concep­tion, impres­sion, assem­blage, etc. « Et les moyens étaient beau­coup plus archaïques que de nos jours ! » nous rap­pelle Serge Sap­pa.
La pre­mière édi­tion est très favo­ra­ble­ment accueillie par la popu­la­tion avec 18 000 exem­plaires offerts. Ce qui incite à pour­suivre cette aventure !

Rapi­de­ment, le calen­drier prend de l’ampleur. L’impression est fina­le­ment réa­li­sée à l’imprimerie de la Pré­fec­ture de police de Paris et per­met de pas­ser de 24 000 à 75 000 exem­plaires. Huit sapeurs-pom­piers de Paris étaient déta­chés à l’imprimerie pour la manu­ten­tion durant neuf mois par an, tout en assu­rant leurs gardes incen­die en CIS. 
Dans les années 80, la col­la­bo­ra­tion ami­cale avec l’imprimerie de la Pré­fec­ture de police de Paris s’arrête brus­que­ment et l’impression des futurs calen­driers est confiée à une impri­me­rie civile. Aujourd’hui encore, le calen­drier est réa­li­sé par l’ADOSSPP et la Bri­gade, mais impri­mé par un pro­fes­sion­nel extérieur.

Et cette année, le calen­drier a été réa­li­sé par Nikos Alia­gas. Il nous dit pour­quoi, il s’est enga­gé dans cette opé­ra­tion. En plus de la ver­sion clas­sique offerte par les sapeurs-pom­piers de Paris dans leur sec­teur, vous pou­vez éga­le­ment vous pro­cu­rer une ver­sion pres­tige ICI. Une belle idée de cadeau de noël pour les fans !


À LIRE AUSSI…

EXCLUSIF ! — Nikos chez les pompiers

Retour en haut