UN POMPIER, UN CS — Gwendoline au CS Pantin

Raphaël Orlan­do —  — Modi­fiée le 14 août 2025 à 11 h 47 

Web-série — Affectée depuis quelques mois au centre de secours de Pantin, Gwendoline Cavoleau découvre la réalité du métier rapidement. Lors de sa première garde, elle est engagée sur un renfort habitation d’ampleur. Une entrée en matière marquante pour la jeune sapeur, désormais bien installée dans la vie de caserne.

Bon­jour Gwen­do­line, pour­rais-tu te présenter ?

Bon­jour, je suis le sapeur Cavo­leau Gwen­do­line, j’ai 20 ans et je débute tout juste ma car­rière au sein de la bri­gade de sapeurs-pom­piers de Paris, avec six mois de ser­vice. Je suis affec­tée au G1, à la 10e com­pa­gnie, au centre de secours de Pantin.

Je viens de Loire-Atlan­tique, d’une petite ville proche de Nantes. Avant de rejoindre la Bri­gade, j’ai sui­vi un BTS Mana­ge­ment opé­ra­tion­nel de la sécu­ri­té en alter­nance, tout en étant pom­pier volon­taire. Côté sport, j’aime varier entre le cross­fit, la course à pied et la natation.

Quel est le pre­mier aspect posi­tif qui te vient en tête en pen­sant à ce CS ?

Je pense immé­dia­te­ment à l’ambiance ! Que ce soit sur inter­ven­tion, en exer­cice, en sport ou plus géné­ra­le­ment en caserne, il y a beau­coup de bien­veillance et de péda­go­gie. Les plus anciens nous poussent vers l’excellence en nous accom­pa­gnant aus­si bien sur la pra­tique que sur la théo­rie. Je trouve ça très moti­vant comme méthode de progression.

Quelle spé­ci­fi­ci­té ou quel type d’inter’ pour ce secteur ?

À Pan­tin, les inter­ven­tions sont très variées. Qu’il s’agisse de secours à vic­times ou d’incendies, on part régu­liè­re­ment sur des mis­sions intéressantes.

Le centre de secours a éga­le­ment la par­ti­cu­la­ri­té de dis­po­ser de l’ensemble grande puis­sance, avec le FMOGP et la berce, ce qui nous amène à inter­ve­nir sur d’autres sec­teurs en renfort.

Quelle est l’intervention qui t’a le plus mar­qué dans ce CS ?

C’était lors de ma toute pre­mière garde ! On a été déclen­chés sur un ren­fort habi­ta­tion pour l’incendie d’un immeuble de quatre étages. Avec mon chef d’équipe, nous avions pour mis­sion l’alimentation en eau du PS ain­si que l’attaque.

L’intervention a duré près de sept heures. C’était ma pre­mière inter­ven­tion d’ampleur, et j’ai pu obser­ver concrè­te­ment l’engagement néces­saire à l’extinction d’un feu de ce type.

Je me sou­viens du stress natu­rel au moment du départ, mais aus­si de l’impatience – celle qu’on res­sent tout au long de la for­ma­tion – de se retrou­ver enfin sur intervention.

Sou­ve­nir personnel/​cohésion le plus mar­quant dans ce CS ?

Je suis encore jeune en ser­vice, donc les sou­ve­nirs ne sont pas encore nom­breux. Mais je retiens évi­dem­ment mon pre­mier feu, qui a eu lieu à ma pre­mière garde. Et plus glo­ba­le­ment, je garde un excellent sou­ve­nir des séances de sport par­ta­gées en caserne. Ce sont des ins­tants où se mêlent per­sé­vé­rance, esprit d’équipe, goût de l’effort… et bonne humeur.


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