Web-série — Affectée depuis quelques mois au centre de secours de Pantin, Gwendoline Cavoleau découvre la réalité du métier rapidement. Lors de sa première garde, elle est engagée sur un renfort habitation d’ampleur. Une entrée en matière marquante pour la jeune sapeur, désormais bien installée dans la vie de caserne.
Bonjour Gwendoline, pourrais-tu te présenter ?
Bonjour, je suis le sapeur Cavoleau Gwendoline, j’ai 20 ans et je débute tout juste ma carrière au sein de la brigade de sapeurs-pompiers de Paris, avec six mois de service. Je suis affectée au G1, à la 10e compagnie, au centre de secours de Pantin.
Je viens de Loire-Atlantique, d’une petite ville proche de Nantes. Avant de rejoindre la Brigade, j’ai suivi un BTS Management opérationnel de la sécurité en alternance, tout en étant pompier volontaire. Côté sport, j’aime varier entre le crossfit, la course à pied et la natation.
Quel est le premier aspect positif qui te vient en tête en pensant à ce CS ?
Je pense immédiatement à l’ambiance ! Que ce soit sur intervention, en exercice, en sport ou plus généralement en caserne, il y a beaucoup de bienveillance et de pédagogie. Les plus anciens nous poussent vers l’excellence en nous accompagnant aussi bien sur la pratique que sur la théorie. Je trouve ça très motivant comme méthode de progression.
Quelle spécificité ou quel type d’inter’ pour ce secteur ?
À Pantin, les interventions sont très variées. Qu’il s’agisse de secours à victimes ou d’incendies, on part régulièrement sur des missions intéressantes.
Le centre de secours a également la particularité de disposer de l’ensemble grande puissance, avec le FMOGP et la berce, ce qui nous amène à intervenir sur d’autres secteurs en renfort.
Quelle est l’intervention qui t’a le plus marqué dans ce CS ?
C’était lors de ma toute première garde ! On a été déclenchés sur un renfort habitation pour l’incendie d’un immeuble de quatre étages. Avec mon chef d’équipe, nous avions pour mission l’alimentation en eau du PS ainsi que l’attaque.
L’intervention a duré près de sept heures. C’était ma première intervention d’ampleur, et j’ai pu observer concrètement l’engagement nécessaire à l’extinction d’un feu de ce type.
Je me souviens du stress naturel au moment du départ, mais aussi de l’impatience – celle qu’on ressent tout au long de la formation – de se retrouver enfin sur intervention.
Souvenir personnel/cohésion le plus marquant dans ce CS ?
Je suis encore jeune en service, donc les souvenirs ne sont pas encore nombreux. Mais je retiens évidemment mon premier feu, qui a eu lieu à ma première garde. Et plus globalement, je garde un excellent souvenir des séances de sport partagées en caserne. Ce sont des instants où se mêlent persévérance, esprit d’équipe, goût de l’effort… et bonne humeur.