
Grands formats — En 2020, la Brigade a donné naissance à un centre de formation aux dimensions hors norme. Située à Valenton et Limeil-Brévannes (94) sur un site de douze hectares, la plus grande école de pompiers d’Europe voit passer chaque année pas moins de 8 000 stagiaires !
Le groupement de formation d’instruction et de secours (GFIS) est une pièce angulaire dans l’équilibre de la Brigade. Sans lui, les trois groupements d’incendie et de secours, le groupement des appuis et de secours (GAS) ainsi que le groupement des soutiens et de secours (GSS) se retrouveraient très vite… à sec. Alors, « dans le but de maintenir cette efficacité opérationnelle et compenser les 1 000 départs annuels de l’Institution, la formation est essentielle », commence le commandant Constans, directeur général de la formation (DGF) du GFIS. Chaque année, de nombreux pompiers partent à l’avancement et environ 1 000 nouveaux élèves passent les portes de l’école pour devenir, à leur tour, pompiers de Paris.
Une présence quotidienne. « Sur le site de l’école, entre 350 et 700 élèves sont présents quotidiennement pour suivre les 125 formations dispensées par la Brigade. Auparavant, elles étaient enseignées dans divers centres de formation, répartis aux quatre coins de l’Île-de-France », se remémore le DGF. En 2004, la décision a été prise : il est nécessaire de réfléchir à une école regroupant toutes les formations en un seul et même lieu. La réflexion se poursuit pendant quatorze ans puis le déménagement, très progressif, s’effectue de 2018 à 2023. Peu après le confinement, en 2020, la compagnie de formation n°1, qui forme les nouvelles recrues, s’y installe définitivement. « Depuis 2022, la quasi-totalité des formations est située dans les murs de l’école des sapeurs-pompiers de Paris à Limeil-Brévannes et Valenton dans le Val-de-Marne », affirme le commandant Constans. « Il nous faudra attendre encore sept ans avant de recevoir la livraison complète de l’école. Une seconde maison du feu est en construction. Une cave à fumée va bientôt voir le jour et une remise sera également construite », mentionne le DGF.
Tous ces outils permettent aux élèves d’étudier dans les conditions du réel quel que soit leur niveau de formation. Les nouvelles recrues sont tout de suite immergées dans l’univers des pompiers. En quatre mois, elles doivent passer de civil à pompier de Paris…
L’avancement. Dans quelques mois ou quelques années, ces jeunes pompiers éprouveront sûrement l’envie de monter en grade. Pour ce faire, retour à Limeil ! Comme plus de 30 % des stagiaires de l’école, « Ils intégreront la compagnie de formation n°3 dans le but de suivre une formation de cursus du grade de caporal au grade de lieutenant », mentionne le sergent-chef Jeremy Collot, formateur PECCH. Au-delà, un centre de formation des officiers, composé de trois formateurs, enseigne les spécificités du métier aux officiers supérieurs de demain.
Des formations de spécialisation existent également : NRBC, EPMS (sport), incendie, conducteur d’engins, tir, CIECA (permis de conduire) ou encore SAV. Sept centres de formation distincts, ont été attribué à une fonction bien particulière. « Cette deuxième compagnie de formation rassemble entre 50 et 60 formations, offrant de nombreuses possibilités d’évolution aux stagiaires », relève le commandant Constans.
“Nous nous sommes rendus compte que nous avions moins d’échecs sur les formations numérisées.”
commandant Constans, directeur général de la formation (DGF) du GFIS
Toutes ces formations demandent « de la rigueur et une certaine organisation », souligne le sergent-chef Jeremy Collot. Pour cela, l’école des pompiers de Paris dispose d’une compagnie de commandement et de logistique, la CCL 6. Elle fournit tous les outils indispensables au bon déroulement des formations (camions, ARI, caméras thermiques, etc.).
Le fondement des formations. Mais à la base, comment sont créées les formations ? Soumise à la réglementation du ministère des Armées ainsi qu’à celle de la DGSCGC, selon les formations, la BSPP conçoit ou reprend des formations existantes. Depuis le 1er juillet 2023, le bureau organisation synthèse et cursus de formation (BOS-CF) et l’école de la brigade de sapeurs-pompiers de Paris travaillent conjointement. La création de chaque formation s’appuie sur la définition des compétences à acquérir, disponibles dans le dictionnaire des compétences. Chaque formation est ensuite formalisée dans une note circulaire, en conformité avec la politique générale de formation dans l’armée de Terre, tout en garantissant la cohérence avec la réglementation de la DGSCGC. Si tel est le cas, la progression pédagogique et le volume horaire nécessaires à chaque fiche sont écrits et détaillés par l’école de la BSPP. « En 2020, ils étaient deux à travailler sur les formations et aujourd’hui, nous sommes 24, répartis dans deux sections : la section formation (planification, qualité et enseignement à distance) et la section SIPEP (section ingénierie, pédagogie, études et prospectives) », poursuit le DGF. Des « fiches de séance » sont ensuite créées en cohérence avec les objectifs pédagogiques. Enfin, les cours sont archivés, publiés et mis à jour sur la plateforme ILIAS, accessible partout, tout le temps et depuis n’importe quel appareil. « La numérisation est une aide supplémentaire pour les élèves. Les informations de base permettent aux jeunes recrues de se sentir en confiance. Les cours sont interactifs et des questionnaires permettent aux stagiaires de se tester à la fin de chaque séance », enchaîne le commandant Constans.
« Nous nous sommes rendus compte que nous avions moins d’échecs sur les formations numérisées. Nous avons alors digitalisé les 125 formations dispensées à l’école des sapeurs-pompiers de Paris et les 1 350 cours (1 000 pratiques et 350 théoriques) qui en découlent », explique le DGF. Parmi les élèves, la très grande majorité sont pompiers de Paris. Certains pompiers français ou étrangers viennent se former sur les stages COS reconnus à l’international. « Actuellement, deux Sénégalais sont en formation. Nous avons également eu des pompiers suisses, monégasques, marseillais, etc. », poursuit le commandant Constans. Il y a peu, les pompiers de Tokyo se sont rendus à Limeil pour observer et comprendre le fonctionnement de l’école.
La formation en 2050. « Certaines choses ne changeront pas. Le pompier devra toujours être au contact de la population, lever des échelles, tenir les tuyaux, etc. Les évolutions actuelles, les risques d’attentats par exemple ou encore les phénomènes thermiques sur feu, nous ont obligés à modifier nos formations. On leur apprend l’intelligence de situation. Ils doivent développer de nouveaux réflexes et réussir à s’adapter », conclut le commandant Constans.
LES RECRUES
Étre « humain, juste et droit » comme le dit si bien le caporal Arthur Bergeret, formateur des nouvelles recrues, demande un travail et une abnégation de tous les instants. Ces trois mots représentent trois des grandes qualités essentielles à tout pompier de Paris. Cultivées tout au long de la formation, elles sont renforcées par la connaissance et la mise en pratique des valeurs et des traditions de la Brigade. Ces dernières sont très rapidement inculquées aux stagiaires : « lors du rassemblement hebdomadaire des morts au feu, lors des multiples échanges tout au long de la formation et lors des moments de cohésion », débute le sergent-chef Aurélie Barbau, deuxième femme de l’histoire de la Brigade à devenir chef de section.
Entre coutumes et valeurs militaires. Les morts au feu, la planche, la Sainte-Barbe ou encore les chants militaires ne représentent qu’une infime partie des traditions militaires. Très représenté dans les armées, le chant est une pierre angulaire dans la cohésion de groupe. « La Marseillaise » résonne tous les lundis matin dans l’enceinte de l’école ; « Paris, nous voilà ! » est chanté par toutes les sections au cours des deux premiers mois de formation puis, à l’issue, un chant de section fait son apparition. Décidé par le chef de section lui-même, « il marque l’identité d’une section. Auparavant, le chant était utilisé pour garder le moral et s’unir. Aujourd’hui, c’est davantage une tradition », ajoute le chef Barbau, formatrice depuis juin 2023.
La formation initiale. « Plusieurs étapes rythment la vie des stagiaires à l’école : la formation militaire générale d’une durée de deux semaines, le secours à victime pendant quatre semaines, une semaine d’immersion en compagnie, équivalent à deux gardes de 48 heures et, enfin, huit semaines de formation incendie avec un focus NRBC », détaille le commandant Christophe Constans, directeur général de la formation à l’école des pompiers de Paris. À la fin de ce quadrimestre, ils suivent une formation aux techniques de combat puis ils participent à la remise de casques et insignes (voir notre magazine ALLO 18 n°790) avant de tirer une nouvelle fois au FAMAS sur une journée et d’être ventilés dans leurs compagnies. « Chacun de ces modules est éliminatoire. À cela, s’ajoutent le sport et l’épreuve de la planche. Montée à 10, 15 ou 20 et différente selon le genre du pompier, elle demande de la puissance aux hommes et de la résistance aux femmes », explique le chef Barbau. Enfin, une note d’aptitude récompense le travail fourni pendant la formation. « La rigueur formelle, le comportement, le savoir-être, l’implication et l’engagement ainsi que l’esprit de cohésion sont évalués », liste le chef Barbau, arrivée à la Brigade en 2005.
La dernière étape. Avant de partir en compagnie d’incendie, les jeunes recrues doivent obtenir l’admission en compagnie d’incendie et de secours (ACIS). Pour ce faire, plusieurs épreuves se succèdent au cours de la journée, toutes éliminatoires. À 7h30, la première commence sur l’aire de la manœuvre. Le stress est déjà palpable. Chaque binôme, accompagné par un formateur, doit être en mesure d’effectuer une manœuvre d’établissement et des reconnaissances dans les caissons incendie. Les jeunes soldats du feu doivent ensuite être capables de rendre compte efficacement au chef d’agrès resté dehors. En moins de 25 minutes, ils doivent entrer dans le caisson, effectuer une période de silence afin d’écouter le crépitement du feu et entendre les potentielles victimes, se faufiler pour trouver un chemin et enfin, localiser le foyer.
L’après-midi : direction la halle de la manœuvre pour les épreuves de sauvetage. Dans ce hangar où le moindre bruit est démultiplié, les recrues sont silencieuses et concentrées, soucieuses. Le chef Aurélie Barbau rompt le silence en leur donnant les consignes : « Vous allez être divisés en trois groupes sur trois ateliers différents : l’échelle à crochets et à coulisses, le sauvetage par l’extérieur et le relevage ».
L’un des binômes fait face à la tour d’instruction. Les échelles sont posées au sol. les jeunes soldats du feu doivent, en un temps record, exécuter les ordres simples : dresser l’échelle, tester ses fixations et la reposer au sol délicatement. Certains rencontrent des difficultés qu’ils n’avaient pas au cours des exercices. Un certain agacement se fait ressentir, rapidement chassé par les encouragements et la bienveillance des formateurs. Au même moment, un second binôme doit effectuer un relevage en moins de trois minutes. L’un est au sol, « inconscient », et le second doit l’extraire en le relevant à l’aide d’un harnais. Un troisième binôme est évalué sur le sauvetage par l’extérieur. Le servant accroche l’échelle et la teste. Le chef d’équipe y monte avec le lot de sauvetage et de protection contre les chutes (LSPCC). La victime est ensuite équipée puis descendue par le dispositif de descente par l’extérieur. « La technique, la force physique, la rapidité et la lucidité sont vraiment des points essentiels sur ces épreuves ainsi que dans la vie du pompier de Paris », assure le chef Aurélie Barbau.
L’après-midi s’achève et la formation touche à sa fin. Dans quelques heures, ils vivront leur dernière soirée à l’école des pompiers de Paris : un moment d’échange entre formateurs et recrues.
…ET LES CADRES AUSSI !
Après pratiquement deux ans de formation, le sergent Stanislas Delangle a décroché le fameux sésame : le certificat chef de garde incendie (CCGI). Une étape indispensable pour endosser de nouvelles responsabilités…
Vous nous avez dit que la formation était exigeante, en quoi consiste-t-elle ?
C’est une formation très longue demandant beaucoup d’investissement tant professionnel que personnel. Mais, avant d’entrer pleinement dans le cursus de formation CCGI, il faut deux ans d’ancienneté dans le grade de sergent pour prétendre passer le premier examen : le CAF 2. C’est un diplôme nous permettant d’accéder à la formation chef de garde incendie. Sur deux jours : mathématiques, anglais, français et évidemment, des questions purement pompier, sans osciller la planche. En passant ce diplôme en avril 2023, je l’ai obtenu deux mois plus tard en juin. C’est le seul événement de ma formation sur l’année 2023.
Et ensuite ?
La formation a repris en février 2024 pour moi. Nous avons passé une semaine avec les préventionnistes de la Brigade à éplucher les BSP du domaine et à nous rendre sur le terrain pour observer, comprendre et reconnaître les dispositifs de prévention que l’on pourra retrouver sur intervention. Cette semaine de cours théoriques et pratiques s’est terminée par un examen.
En juin 2024, nous avons eu un troisième examen : un partiel comportant des questions sur l’électricité, l’hydraulique, les calculs de pression, entre autres…
Trois mois plus tard, en septembre et octobre, nous avons passé cinq semaines à Limeil-Brévannes (94) lors d’un stage encadré par la compagnie de formation n°3 (3 CDF). Le but était d’y apprendre à diriger une intervention en tant que chef de garde. Début 2025, nous avons passé l’examen final…
Quelle a été cette étape finale ?
En deux jours, nous devions réussir six épreuves. La première, la plus importante, était la manœuvre incendie. Une simulation de feu en conditions réelles. Nous devions gérer l’intervention en veillant à ce que notre commandement, notre tactique et notre sécurité soient assurés. Ensuite, un oral est venu parfaire nos connaissances sur les règlements. La troisième épreuve était, elle aussi, une simulation de feu : un incendie de grande ampleur dans un bâtiment, sur table. Nous étions notés sur le déploiement d’engins et leur gestion. Puis, un exposé sur un thème donné constituait la quatrième épreuve. Enfin, la cinquième et dernière épreuve se basait sur l’éthique. Nous devions gérer un problème que nous pourrions rencontrer en caserne. Il y a aussi une épreuve d’élaboration d’une décision opérationnelle, sur papier. Une fois tous ces examens validés, nous sommes nommés chefs de garde.
Aujourd’hui, quelles sont vos nouvelles missions et responsabilités ?
Depuis février 2025, j’ai les fonctions de chef de garde et mon grade de sergent à deux chevrons en or marque l’obtention du certificat de chef de garde incendie. Je serai nommé sergent-chef le 1er décembre 2025, soit cinq ans après être devenu sous-officier, grâce au nouveau parcours du sous-officier (NPSO). Mes missions ont quelque peu changé. Maintenant, je peux commander la garde du jour, donner les consignes de la journée, gérer la séance de sport, la manœuvre et surtout, diriger mes équipes sur de grosses interventions.
Que vous a apporté cet examen ?
Je me sens en confiance avec ces nouvelles responsabilités, car je me suis beaucoup entraîné à l’école, pendant les stages et en centre de secours. On accumule les manœuvres incendie pour s’habituer à commander plusieurs engins sur des opérations de grande ampleur, à mettre un dispositif en place pour combattre un sinistre. Nous travaillons également sur notre temps de repos ou de réserve. Cette formation demande un réel investissement !
…SANS OUBLIER LES FORMATEURS
Après onze ans de bons et loyaux services auprès du GIS1, le sergent-chef Guillaume Garegneaux a rejoint le groupement formation instruction et de secours (GFIS) en tant que chef de section au PEC et formateur.
Depuis le 9 septembre 2024, le sergent-chef Garegneaux forme les élèves caporaux à leurs nouvelles responsabilités. En tant que sous-officier en compagnie d’incendie, sa carrière l’amène à servir l’Institution autrement, lui permettant de découvrir de nouvelles entités comme le soutien, l’appui ou encore la formation et donc, d’élargir son champ de compétences.
Le chef Garegneaux, détenteur de la qualification UV3, n’y a pas échappé. « La formation est vraiment le domaine qui m’intéressait le plus. Je me suis porté volontaire pour devenir formateur des caporaux dans l’objectif de retourner dans les camions à l’issue », commence-t-il. Aujourd’hui chef de section, ses missions sont diverses : de la planification des cours au suivi de ses stagiaires en passant par le rôle d’instructeur, et bien d’autres… « Les jours se suivent, mais ne se ressemblent jamais. J’ai la chance de faire un métier passionnant. Je ne le montre pas parce qu’il ne faut pas que les stagiaires voient qu’ils ont presque un enfant en face d’eux… », sourit le formateur du PEC.
Des exercices grandeur nature. Former les futurs chefs d’agrès échelle et les prochains chefs d’équipe en un mois, telle est sa mission. Divisé en deux modules, le PEC contient le certificat militaire élémentaire (CME), à savoir l’ordre serré, la topographie et le parcours sportif, ainsi que le certificat technique élémentaire (CTE), la partie technique pompier. « Au cours d’une formation, les stagiaires font six brûlages chacun, comprenant à la fois des missions de reconnaissance en conditions réelles et des caissons d’attaque. Ils travaillent avec de vraies flammes donc ils doivent être très attentifs. Dans les caissons et les caves, ils sont toujours accompagnés par leurs formateurs pour des questions de sécurité », continue le sergent-chef Guillaume Garegneaux.
Crédibilité et exemplarité. Au cours de cette formation très concrète, les RETEX des interventions récentes ou plus anciennes sont utilisés afin d’illustrer et d’animer les manœuvres et les débriefings. « Le PEC est un stage intense et exigeant. Toutes les heures sont comptées donc on n’a pas de temps à perdre, assure le chef de section. On demande aux stagiaires d’être préparés avant de venir au PEC. Ils ne doivent pas découvrir ce qui les attend et encore moins leur travail actuel avec les manœuvres de base. Nous n’avons pas le temps de revoir comment dérouler un tuyau, dresser une échelle ou encore raccorder une division. Ils doivent savoir le faire. On se concentre sur le rôle de chef d’équipe, comment réagir et intervenir, sans oublier que toutes les conduites à tenir ne peuvent être écrites. On leur apprend à s’adapter à chaque situation. »
Une histoire marquante. « Au cours d’un stage PEC, le premier jour, un stagiaire est arrivé et nous a expliqué sa situation personnelle très difficile. Sa maman était dans le coma. Il voulait terminer sa formation et retourner la voir avec son galon de caporal. Il l’a fait avec une telle détermination, je lui tire mon chapeau. Il ne se reposait jamais vraiment entre la formation, les révisions et les week-ends au chevet de sa maman et auprès de sa famille. Il ne s’est jamais plaint et n’a jamais lâché », rapporte le sergent-chef Garegneaux. Une situation difficile que le chef de section a dû gérer avec beaucoup d’humanité. « C’est aussi ça être chef de section : être humain et bienveillant, sans oublier d’être impartial. Le PEC est le même pour tout le monde », conclut le chef Garegneaux.