
Web-série — Situé à deux pas de la Tour Eiffel, le centre de secours Malar fait partie des casernes emblématiques de Paris. Le caporal Hugo Calimache, 19 ans, y construit patiemment son parcours avec l’objectif de progresser rapidement au sein de la Brigade.
Bonjour Hugo, pourrais-tu te présenter ?
Bonjour, je suis le caporal Hugo Calimache, j’ai 19 ans et deux ans de service. Cela fait un an et demi que je suis affecté au centre de secours Malar. Je suis caporal depuis quatre mois et j’envisage un avancement rapide ainsi que d’aller rapidement au PECCH. Côté perso’, je viens de Castres dans le Tarn, mais je n’exclus pas de me rapprocher de Paris pour réduire mes temps de trajet. Niveau sport, je pratique la course à pied et le travail au poids de corps pour la Brigade, mais je fais aussi du triathlon en parallèle.
Quel est le premier aspect positif qui te vient en tête en pensant à ce CS ?
La première chose à laquelle je pense, c’est le secteur : il est vraiment magnifique. Chaque jour, on voit la Tour Eiffel et, à Malar, nous sommes entourés de certains des plus beaux monuments de Paris. J’ajouterais que c’est un petit CS, ce qui donne une vraie ambiance familiale. Ici, tout le monde se connaît très bien.
Quelles spécificités ou type d’inter’ pour ce secteur ?
Sur notre secteur, nous réalisons beaucoup de secours à victimes. Le quartier étant très touristique, nous intervenons régulièrement sur les Champs-Élysées et à la Tour Eiffel notamment.
Côté incendie, étant donné que nous sommes en plein cœur de Paris et dans un quartier assez aisé, nous sommes moins souvent confrontés aux feux. Mais lorsqu’un incendie se déclare, cela peut vite devenir un feu d’envergure.
Quelle est l’intervention qui t’a le plus marqué dans ce CS ?
C’est mon premier gros incendie qui m’a marqué. L’année dernière, un feu d’appartement s’est déclaré rue Saint-Dominique, sur notre secteur, et s’est rapidement propagé à la toiture. J’étais dans le premier engin à arriver sur place, ce qui nous a permis, avec mon chef d’équipe, de réaliser de belles missions : reconnaissance de l’appartement puis début d’extinction. C’était impressionnant de voir un incendie d’une telle ampleur et de participer à une intervention avec de nombreux moyens engagés.
Souvenir personnel/cohésion le plus marquant dans ce CS ?
Oui ! Il y a trois mois, nous avons organisé une cohésion de cinq jours dans ma région, à Castres. Cela m’a permis de faire découvrir mon coin à une dizaine de pompiers du CS. On avait préparé un programme bien chargé : ski nautique, escalade, randonnées… C’était vraiment super. Cela nous a permis de partager autre chose que le travail et de renforcer les liens entre nous.