UN POMPIER, UN CS — Hugo au CS Malar

Raphaël Orlan­do —  — Modi­fiée le 30 avril 2025 à 05 h 07 

Web-série — Situé à deux pas de la Tour Eiffel, le centre de secours Malar fait partie des casernes emblématiques de Paris. Le caporal Hugo Calimache, 19 ans, y construit patiemment son parcours avec l’objectif de progresser rapidement au sein de la Brigade.

Bon­jour Hugo, pour­rais-tu te présenter ?

Bon­jour, je suis le capo­ral Hugo Cali­mache, j’ai 19 ans et deux ans de ser­vice. Cela fait un an et demi que je suis affec­té au centre de secours Malar. Je suis capo­ral depuis quatre mois et j’envisage un avan­ce­ment rapide ain­si que d’aller rapi­de­ment au PECCH. Côté per­so’, je viens de Castres dans le Tarn, mais je n’exclus pas de me rap­pro­cher de Paris pour réduire mes temps de tra­jet. Niveau sport, je pra­tique la course à pied et le tra­vail au poids de corps pour la Bri­gade, mais je fais aus­si du tri­ath­lon en parallèle.

Quel est le pre­mier aspect posi­tif qui te vient en tête en pen­sant à ce CS ?

La pre­mière chose à laquelle je pense, c’est le sec­teur : il est vrai­ment magni­fique. Chaque jour, on voit la Tour Eif­fel et, à Malar, nous sommes entou­rés de cer­tains des plus beaux monu­ments de Paris. J’ajouterais que c’est un petit CS, ce qui donne une vraie ambiance fami­liale. Ici, tout le monde se connaît très bien.

Quelles spé­ci­fi­ci­tés ou type d’inter’ pour ce secteur ?

Sur notre sec­teur, nous réa­li­sons beau­coup de secours à vic­times. Le quar­tier étant très tou­ris­tique, nous inter­ve­nons régu­liè­re­ment sur les Champs-Ély­sées et à la Tour Eif­fel notam­ment.
Côté incen­die, étant don­né que nous sommes en plein cœur de Paris et dans un quar­tier assez aisé, nous sommes moins sou­vent confron­tés aux feux. Mais lors­qu’un incen­die se déclare, cela peut vite deve­nir un feu d’envergure.

Quelle est l’intervention qui t’a le plus mar­qué dans ce CS ?

C’est mon pre­mier gros incen­die qui m’a mar­qué. L’année der­nière, un feu d’appartement s’est décla­ré rue Saint-Domi­nique, sur notre sec­teur, et s’est rapi­de­ment pro­pa­gé à la toi­ture. J’étais dans le pre­mier engin à arri­ver sur place, ce qui nous a per­mis, avec mon chef d’équipe, de réa­li­ser de belles mis­sions : recon­nais­sance de l’appartement puis début d’extinction. C’était impres­sion­nant de voir un incen­die d’une telle ampleur et de par­ti­ci­per à une inter­ven­tion avec de nom­breux moyens engagés.

Sou­ve­nir personnel/​cohésion le plus mar­quant dans ce CS ?

Oui ! Il y a trois mois, nous avons orga­ni­sé une cohé­sion de cinq jours dans ma région, à Castres. Cela m’a per­mis de faire décou­vrir mon coin à une dizaine de pom­piers du CS. On avait pré­pa­ré un pro­gramme bien char­gé : ski nau­tique, esca­lade, ran­don­nées… C’était vrai­ment super. Cela nous a per­mis de par­ta­ger autre chose que le tra­vail et de ren­for­cer les liens entre nous.


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